[Review] Wolverine
Point(s) fort(s) :
Des scènes d'action époustouflantes
Un récit court, racé et d'une efficacité redoutable
Point(s) faible(s) :
Une édition chiche en bonus
Wolverine est un récit surfe avec la noirceur du monde, montrant le développement psychologique d’un anti-héros et sublimé par des dessins magistraux !
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Editeur : Panini Comics
Konichiwa, Wolverine !
vec ce comics Wolverine par Chris Claremont et Frank Miller, Panini Comics fête ses 20 ans ! Mais c’est aussi l’occasion de remettre en avant une de ces pépites qui vieillit très bien. Dans ce récit, on sent tout l’amour de deux artistes pour le Japon, un pays qui fascine les occidentaux et qui est souvent dépeint de façon caricaturale dans les comics et les autres travaux artistiques occidentaux. Ici, ce n’est pas le cas, le récit est court : quatre chapitres d’un peu plus de vingt pages et il est mené tambour battant !
La frénésie de Frank Miller !
A peine Wolverine arrivé, les séquences d’action vont commencer, permettant à Frank Miller de se lâcher et de poser certaines des plus belles scènes avec le griffu ! Tout y est : de l’iconique, du dynamique et de la violence (un peu, on reste chez Marvel, hein !). Le découpage est ultra fluide et précis, permettant de coller à chacun des mouvements du personnages principal. Dès lors, on est plongé irrémédiablement dans l’action. Le dessinateur signe ainsi certaines de ses plus belles planches. En instantanés, le mutant à griffes se pose en antihéros charismatique !
Psychanalyse de Griffu !
Alors, oui, le scénario n’est clairement pas le plus profond qui soit. Pourtant, il permet une analyse de Wolverine à travers ses relations avec les femmes et le Japon. Les deux femmes mises en avant dans le récit ne sont que des victimes collatérales. Car l’ennemi du récit de Chris Claremont est la société qui les conditionne dans un rôle archaïque et stéréotypé. Ce sera au mutant de chercher à les aider grâce à sa bestialité et à sa violence. Reste que le personnage de Yukio est assez insupportable même si elle montre une femme battante et qui sait tenir tête au glouton. Le récit sera aussi l’occasion de montrer que si Wolverine est une bête enragée, il cherche à lutter contre sa nature et montre qu’il est surtout un individu brisé par la vie, qui accumule les erreurs mais cherche toujours à se relever pour être meilleur.
A noter tout de même que la colorisation du titre a très mal vieilli avec des couleurs criardes. Elles rendent très mal honneur au Japon et au trait de Frank Miller. C’est dommage mais c’est souvent le cas avec les colorisations des années quatre-vingt. Egalement, au rayon des défauts, il est dommage que Panini n’ait pas inclus des bonus comme des croquis ou des esquisses afin de rendre compte du travail de Frank Miller.
En bref, la lecture de ce comics Wolverine permet de comprendre le culte qui l’entoure : beau, rythmé et trépidant, le récit permet de poser le mutant comme un personnage à part, surfant avec la noirceur du monde, devenant plus qu’un héros fascinant mais l’un des meilleurs mutants de la saga X-Men ! Ou le meilleur, carrément !
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