Green Arrow Rebirth Tome 1
Point(s) fort(s) :
Les dessins
Point(s) faible(s) :
Le Renouveau de Green Arrow. Percy, Schmidt et Ferreyra sortiront-ils le justicier urbain de DC Comics de l’irrégularité qualitative des New52 ?
:
:
:
Editeur : Urban Comics
Haro sur le Green Arrow du renouveau !
Après le tumulte et l’irrégularité qualitative durant les New 52 malgré les bons chapitres de Jeff Lemire, les comics Green Arrow repartent à zéro. Retour gagnant pour dans ce tome 1 de Green Arrow Rebirth ?
Green Arrow Rebirth : à nu !
Benjamin Percy, tout comme Lemire auparavant, plonge Oliver Queen dans un nouveau complot. Ici, il est dépossédé de ses biens et accusé d’un crime. Le scénariste ramène l’Archer Vert à des choses que l’on connaît et qu’on aime du personnage. Ainsi, on retrouve sa proximité avec la rue et son idée de justicier social.
Niveau look, on retrouve Queen avec sa capuche et son bouc. Bref, tout est fait pour retrouver le super archer tel que l’écrivait Dennis O’Neil et le dessinait Neal Adams dans les années 70, surtout quand Dinah Lance, alias Black Canary, est de nouveau à ses côtés. L’auteur n’en oublie pas aussi de référencer le run de son prédécesseur, notamment avec la présence de la demie-sœur du héros dans ce recueil.
Retour aux sources !
Une histoire intéressante est développée. Au centre, la contradiction entre la richesse de Oliver Queen et le combat nocturne sont mis en avant par le biais des réflexions de son amante et acolyte, Black Canary, qui n’a de cesse de le taquiner avec cela.
C’est d’ailleurs un plaisir d’assister au retour de ce couple qui nous manquait depuis le pré-New 52. A tel point qu’on se demandait pourquoi les auteurs précédents n’y avaient pas pensé avant. Revoir les tourtereaux va vraiment de soi. Certes, c’est rapide, mais tellement logique quand on connaît l’histoire de ces deux-là dans les comics du passé.
Au final, on sent que Benjamin Percy a autant pioché dans les comics Green Arrow pré-New 52 que dans ceux du reboot de 2011 pour offrir un nouvel horizon à l’Archer Vert de DC Comics. Une histoire au final pleine d’action et de rebondissement avec une pointe de romance.
Styles visuels affirmés.
Du côté des dessins, Otto Schmidt et Juan Ferreyra se partagent ce premier arc narratif. J’avoue que je découvre les traits de l’un et de l’autre. Ils ont chacun leur style bien identifié. Schmidt livre des planches aux traits fins et dynamiques qui ne sont pas sans me rappeler ceux du talentueux Lee Weeks. Juan Ferreyra est bien différent mais tout aussi attrayant. Cet artiste a lui aussi des traits dynamiques et vifs avec une colorisation à base d’aquarelle qui tranche donc avec la première partie de son compère. L’ensemble graphique est vraiment d’une bonne qualité.
On notera en bonus, les croquis préparatoires de Otto Schmidt et les somptueuses couvertures alternatives du grand Neal Adams qu’on rêve de revoir à l’œuvre dans les pages intérieures d’un comic-book.
Au final, un début de DC Rebirth réussi pour Green Arrow Rebirth avec ce tome 1. Le comics mêle à la fois la nostalgie du pré-New 52 et la caractérisation plus contemporaine du personnage. Une porte d’entrée idéale à nouveau lectorat et un recueil plutôt bon de l’Archer Vert pour celles et ceux qui le connaissent davantage. Sans conteste un des meilleurs titres du renouveau DC Comics.
La note du Kit :
L’avis de Ben :
Les comics Green Arrow New 52 s’étaient conclus sur des épisodes franchement moyens. Mais restant fan de l’archer vert, j’attendais beaucoup de ce titre. Comme toutes les séries Rebirth, il ne s’agit pas d’un reboot, donc les éléments présents dans les New 52 sont présents et c’est tant mieux car tout n’était pas à jeter. Pour illustrer mes propos, il suffit de citer Emiko sa demie-sœur, un personnage que j’ai toujours apprécié ainsi que leur relation.
On pourrait reprocher à ce titre un scénario pas si novateur. On retrouve des banquiers méchants ayant infiltré toutes les grosses entreprises de la ville, y compris celle d’Oliver Queen. Le classique héros en danger et trahi, donc. Certains crieront au déjà-vu.
Traitement aux petits oignons !
Néanmoins, le traitement offert par les auteurs nous fait oublier ces détails et quelques péripéties un peu faciles glissées dans le scénario. De plus, Benjamin Percy nous apporte un casting séduisant et loin d’être secondaire. Black Canary occupe une place centrale et apporte une certaine fraîcheur au titre. De la même manière, je pourrais encore parler de sa sœur Emiko, de Diggle ou encore de Shado qui ont chacun un rôle dans ce premier arc.
Le méchant, Le neuvième cercle, va continuer sa construction dans la suite, nous réservant de bonnes surprises pour nous. Et des mauvaises surprises pour notre héros.
Après, on ne va pas se le cacher mais LE gros point fort de ce Green Arrow Rebirth c’est le dessin de Otto Schmidt. Il rend le scénario magnifique, transcende les personnages et nous offre à chaque planche une véritable œuvre d’art et c’est dommage qu’il ne soit présent que sur la moitié de ce premier tome, (sûrement dû à la cadence infernale imposé par un titre bimensuel ?). Il partage le dessin avec Juan Ferreyra dont je suis un peu moins client, mais peut être parce qu’il partage l’affiche avec Otto Schmidt, cela dit la rupture entre les deux est un peu dommageable mais reste globalement appréciable.
Green Arrow Rebirth Tome 1 fait partie des comics Rebirth à ne pas louper malgré quelques ficelles scénaristiques un peu facile et pour la grande beauté des dessins d’Otto Schmidt.
La note de Ben :
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
Pour toute réclamation, contactez nous
Lien direct : https://www.lescomics.fr/reclamation-droit-dauteur/
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › [Review] Green Arrow Rebirth Tome 1