[Review] Winnebago Graveyard
Point(s) fort(s) :
Point(s) faible(s) :
Construction de l'histoire
Construction des pages
Avec beaucoup d’attentes sur le titre, Winnebago Graveyard n’a pas répondu à ces dernières et a été une lecture plutôt frustrante. Jouant sur le gore plutôt que sur une ambiance angoissante, le titre souffre surtout d’un gros problème de rythme et de construction (à la fois sur le scénario comme sur les dessins).
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Editeur : Glénat Comics
Go au Motel
Au cours d’un road-trip, une famille américaine s’arrête aux abords d’un carnaval très typique au sud de la Californie. Mal à l’aise face aux spectacles de freaks de la foire, ils décident de vite retourner à leur camping-car, découvrant avec effroi que celui-ci a disparu !
L’avis de Dram00n :
Annoncé comme un récit d’horreur, on est directement plongé dans celui-ci avec une scène de sacrifice et la résurrection de ce qui est présenté comme le Diable. On va suivre les mésaventures d’une famille en vacances qui va très vite regretter de s’être laissé aller dans un carnaval de monstres.
Je préfère être direct, j’ai été très déçu par Winnebago Graveyard. Composée de 4 chapitres, l’histoire prend beaucoup de temps à se mettre en place. Au bout de 2 chapitres (soit environ la moitié du récit), j’avais le sentiment d’avoir à peine fini l’introduction. C’est ici tout le défaut du titre, le rythme et la construction de l’œuvre ne semble pas être maitrisés. L’introduction est trop longue, certaines scènes semblent superflues, des détails qui peuvent sembler anodins sur une série de 5/6 tomes, mais pour une histoire en 4 chapitres, cela ne relève plus du détail.
L’histoire de Winnebago Graveyard quant à elle n’est pas inintéressante, mais à s’y pencher seulement en quatrième vitesse, je n’ai pas ressenti le temps de m’attacher aux personnages ni même de ressentir la tension installée par l’auteur. Si on compare aux films d’horreur/angoissant, la tension monte par un rythme lent et par une ambiance qui doit s’installer. Ici, tout se passe trop vite pour laisse la peur monter et nous prendre les tripes, je suis donc resté impassible aux événements. Défaut crucial pour un récit qui se veut d’horreur.
J’étais plutôt fan des dessins dans un premier temps, mais très vite ces derniers sont devenus juste gores gratuitement et souffrent d’une construction de pages bordélique. Finalement, ils sont assez révélateurs du défaut que je trouve à certains films d’horreurs : jouer sur le gore plutôt que sur l’ambiance et l’angoisse.
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