[Review] Mutafukaz : Puta Madre
Point(s) fort(s) :
Les personnages
Jesus
Point(s) faible(s) :
Puta Madre est tout simplement une des plus grosses claques que j’ai pu prendre cette année. Si vous avez été emballé par Mutafukaz, vous ne pouvez être que ravi par la qualité présente dans ce titre. La série principale n’étant pas obligatoire pour la lecture, Puta Madre s’adresse à tout le monde et ne laissera pas indifférent.
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Editeur : Ankama
Mutafukaz en mieux !
Niland, Californie. Entre les mobile-homes pourrissant au soleil et la poussière du désert qui s’infiltre partout, le petit Jesus, 12 ans, essaie de grandir tant bien que mal sans modèle paternel. Un soir d’Halloween, il observe dans le terrain vague en face de chez lui un être étrange, à tête de citrouille. Personne d’autre ne voit « Spooky », comme il le baptisera plus tard. Mais Spooky a une drôle d’influence sur Jesus, et l’incite régulièrement à commettre des actes de délinquance. Et lorsque la mère découvre le corps sans vie de son demi-frère de 2 ans, Jesus doit faire face aux enquêteurs alors que toutes les preuves l’accablent.
L’avis de Dram00n :
Mutafukaz a été un gros coup de cœur personnel. Tant sur le scénario que sur les dessins. Après la claque prise par cette oeuvre, c’est tout naturellement que je me suis penché sur le spin-off Puta Madre avec toujours Run aux manettes. Et sans faire durer le suspense, j’ai pris la même claque mais sur l’autre joue. Puta Madre c’est Mutafukaz avec un rythme encore plus maîtrisé, des personnages encore plus touchants et un scénario encore plus haletant. Ce spin-off c’est tout simplement l’élève qui surpasse le maître et c’est à la fois avec pas mal de recul que j’écris ça mais avec un sentiment d’impulsivité tant le récit est encore marqué dans ma mémoire.
Puta Madre n’est finalement qu’un biopic sur Jesus, mais Run passe en revue chaque période de sa vie avec tellement de finesse qu’on se sent grandir avec lui lors de la lecture. Le fait le plus surprenant est que le récit contient très peu de dialogues et la narration se fait principalement par des cases relatant la pensée du protagoniste. Pour autant, j’ai ressenti beaucoup d’interactions et d’échanges entre les personnages. C’est là que tout le talent de Run est visible, dans le texte comme dans les situations mises en place.
La qualité principale de Puta Madre est sans doute la même que Mutafukaz, ce mélange des genres et des codes du comics, de la BD et des mangas. Comme pour son aîné, le lecteur est emporté dans une histoire haletante mais qui ne manque pas de délicatesse et qui sait être touchante au bon moment sans jamais tomber dans l’apitoiement ou dans la mièvrerie. Malgré des propos assez forts et des situations qui peuvent sembler difficile, on fait face à un discours toujours réfléchi et très réaliste. Quant on pouvait reprocher à la série principale sa violence omniprésente, cette dernière est beaucoup plus mesurée ici et n’est jamais dans l’excès, elle est même dissimulée pour éviter une quelconque gratuité.
Quant aux dessins, assurés par Neyef, ils sont du même acabit que pour la série mère. Dynamique avec des couleurs superbes, on se sent complètement immergé dans l’ambiance. Cette dernière me rappelle fortement l’ambiance que l’on peut retrouver dans des jeux comme GTA San Andreas et me fait une piqûre de rappel de mon adolescence passée sur le jeu de Rockstar.
Puta Madre est tout simplement une des plus grosses claques que j’ai pu prendre cette année. Si vous avez été emballé par Mutafukaz, vous ne pouvez être que ravi par la qualité présente dans ce titre. La série principale n’étant pas obligatoire pour la lecture, Puta Madre s’adresse à tout le monde et ne laissera pas indifférent.
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