Extremity de Daniel Warren Johnson
Point(s) fort(s) :
Le traitement du deuil
Point(s) faible(s) :
Beaucoup de violence par moment
Extremity sera une belle découverte pour beaucoup. Pour ma part j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce titre. La maîtrise de Daniel Warren Johnson sur le rythme, les personnages et le traitement du deuil apporte une certaine qualité au titre et fait complètement oublier le classicisme du scénario.
:
:
:
Editeur : Delcourt
Pas de bras, pas de chocolats
Quelle belle découverte que le comics Extremity ! Je ne connaissais pas Daniel Warren Johnson et cette première expérience avec lui a été des plus agréables. Dans ce récit qui fait fortement penser à Mad Max, j’ai été happé par une histoire somme tout assez classique : la vengeance d’un peuple. Néanmoins, elle allie un rythme maîtrisé et des personnages variés. A l’écriture comme aux dessins, Daniel Warren Johnson est un nom que je suivrai de près à l’avenir.
Dans Extremity, on suit le peuple des Roto qui cherchent à se venger des Paznina. Mais plus particulièrement Thea et Rollo qui ont vu leur mère mourir des mains du peuple ennemi et dont la première citée s’est faite coupé le bras. Comme dit précédemment, le synopsis est classique mais le travail réalisé par Daniel Warren Johnson sur les personnages est primordial. On est confronté au contraste frappant du père dont le désir de vengeance l’alimente au quotidien et du fils, marqué par la mort de sa mort, qui accepte cette fatalité avec l’idée d’avancer.
Un titre qui enchaîne !
Tout au long du récit, on est absorbé par l’avancée du peuple des Roto. Le monde présenté est très vaste mais on ne ressent aucun temps mort. En effet, actions et dialogues sont maîtrisés et l’auteur donne assez de rythme pour ne pas qu’on s’ennuie. Dans le même temps, il offre assez de discussions et d’échanges pour éviter qu’on suffoque sous l’adrénaline de l’histoire. Au-delà de l’action, la vraie force d’Extremity est l’écriture du deuil par Daniel Warren Johnson. Lors de ma lecture, j’ai eu le sentiment que chaque personnage développé représentait une étape du deuil et on a le droit à des approches différentes du thème.
Sur le plan graphique, j’ai particulièrement aimé les traits de Daniel Warren Johnson. Bien qu’Extremity soit une œuvre violente et que l’abondance de sang soit présente (bien qu’inutile par certains moments), les scènes d’actions restent malgré tout claires et compréhensibles pour le lecteur. On retrouve un travail conséquent dans les détails mis en page sans que cela ne nuise à la fluidité de la lecture à un quelconque moment.
Le comics Extremity sera une belle découverte pour beaucoup. Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce titre. La maîtrise de Daniel Warren Johnson sur le rythme, les personnages et le traitement du deuil apporte une certaine qualité au titre et fait complètement oublier le classicisme du scénario.
Ils ont kiffé :
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
Accueil › Forums › Extremity