Tom Strong Tome 2
Point(s) fort(s) :
Des bons dessins
L’esprit pulp
Une famille toujours aussi attachante
Point(s) faible(s) :
Des auteurs bons mais moins bons que Moore quand même
Une fin difficile d’accès
“Tom Strong ? Oh, ça tombe bien ! J’adore Alan Moo… Quoi ? Comment ça c’est pas lui le scénariste ? Mais on m’a menti !”
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Editeur : Urban Comics
« Quoi ? Comment ça, c’est pas Alan Moore le scénariste ? »
Eh oui ! Malgré ce qu’indique la couverture un peu mensongère de l’ouvrage, Alan Moore ne s’est occupé que de 4 numéros sur les 17 contenus dans ce second et dernier tome de Tom Strong. Les autres numéros sont assurés par des amis de l’auteur qui se relayent en proposant les uns après les autres leur vision de l’univers créé par le cocréateur de Watchmen dans le premier tome de sa série. On ne va pas se mentir, l’absence de Moore se ressent.
Beaucoup de changement !
Attention ! Loin de moi l’idée de critiquer ces scénaristes qui nous offrent ici un travail tout à fait convenable. Cependant, il apparaît très vite évident à la lecture que leurs histoires souffrent de la comparaison avec ce qu’a pu faire Moore dans le tome 1. Celles-ci sont, somme toute, de bonnes histoires mais elles pèchent par un manque de véritables prises de risques et de grands bouleversements au sein de la mythologie de Tom Strong.
Ces numéros, bien que très fidèles à l’esprit pulp insufflé par Moore, ont une saveur d’épisodes de remplissage, des fillers, donc. De bons épisodes fillers, certes, mais des épisodes fillers tout de même. Ce sentiment est d’ailleurs amplifié par la très forte impression laissée par l’histoire ouvrant ce tome, où Alan Moore revisite avec une intelligence rare toute la mythologie de son héros dans un « qu’est-ce qu’il se serait passé si… » rendant hommage à l’histoire du comic-book. Un véritable coup de génie de la part de l’auteur anglais. J’aimerai tout de même faire une mention spéciale à l’histoire écrite par Brian K Vaughan qui nous propose l’un des meilleurs numéros de Tom Strong, tous auteurs confondus.
Un autre défaut à souligner et à mettre sur le dos d’Alan Moore, cette fois, est la fin de Tom Strong. En effet, celle-ci est fortement liée à celle de Promethea, un autre travail de l’anglais pas encore édité en francophonie et, sans avoir lu cette série, vous risquez d’être assez perdu par ce qu’il est en train de se passer et la confusion pourrait vous faire refermer le livre avec un goût un peu amer dans la bouche.
Je me répète encore une fois, mais ce tome n’est assurément pas mauvais. L’esprit pulp est conservé, la famille Strong est toujours autant attachante et les dessins toujours aussi solides. Si vous avez aimé le premier tome, je suis certain que vous aimerez également celui-ci. Il manque juste un petit zeste de folie et d’originalité qui aurait vraiment fait de Tom Strong un classique. C’est dommage mais c’est la vie.
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