Interceptor
Point(s) fort(s) :
De la bonne série B bien réalisée
Un rythme qui ne faiblit pas
Point(s) faible(s) :
Première collaboration du duo Cates/Burnett, Interceptor est un récit d’action survolté où notre héroïne (terriblement charismatique) va devoir reprendre notre Terre aux vampires. Un récit en apparence simple mais qui va se densifier et développer un univers plus riche qu’il n’y parait et qui nous tiendra en haleine tout du long !
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Editeur : Paperback
Vampires certes… Mais il y a du mécha et des lasers donc c’est cool !
L’avis de LoLo “DrComics” :
nterceptor est une nouvelle publication du label comics Paperback rattaché à Casterman.
Le duo formé par Donny Cates et Dylan Burnett n’est pas inconnu pour les amateurs de Marvel, ou de tout bon comics peu importe l’éditeur. En effet, ce duo nous a récemment gratifiés de l’excellent Cosmic Ghost Rider, et cet Interceptor (publié au label Heavy Metal puis republié ensuite chez Vault) signe leur première collaboration.
Vous allez me dire, “Encore une histoire de vampire ? Redneck n’est pas suffisant ?” ! Alors oui, en effet, le vampire est plutôt à la mode depuis un moment aux USA, mais à l’instar de Redneck, Interceptor propose son petit quelque chose pour sortir des sentiers battus.
Le pitch est simple, l’humanité a perdu la guerre et a laissé la Terre aux vampires préférant fuir pour une nouvelle planète en faisant tout exploser derrière eux. Mais la revanche trotte dans la tête des terriens depuis et le projet Interceptor est lancé : un mécha à la pointe de la technologie piloté par la jeune Poli, une guerrière surentraînée prête à en découvre avec les buveurs de sang.
Mais tout ne sera pas si simple et le récit va nous offrir moult et moult rebondissements tout au long des 5 chapitres qui le composent : trahison, complot, présence de survivants sur Terre et j’en passe et des meilleurs. Clairement le récit va à 100 à l’heure et si le pitch parait de prime abord simple, les enjeux vont se diversifier avec plus ou moins de vraisemblance (je ne spoilerai pas le look du président, mais ça donne très vite le ton du récit).
Clairement Donny Cates nous offre une série B, mais attention, un B majuscule ! Tout est la pour nous offrir un récit bourré d’action et de punchlines qui tachent, avec une héroïne badass à souhait. Le récit est distrayant de bout en bout et généreux dans les situations qu’il propose et finalement on ne lui en demande pas plus : nous divertir ! Le tout est porté par un Dylan Burnett au dessin nous offrant un design très cartoon qui sied parfaitement à l’ambiance du titre. Il enchaîne les pages pleines d’énergie avec une colorisation très soignée.
Interceptor est un bon petit comics qui divertit avec efficacité, nous offrant un univers qui ne demande qu’à être développé (dans la suite nommée Reactor qui est en cours) pour notre plus grand plaisir. Comme l’a dit un grand philosophe (ou une pub pour un fromage je ne sais plus), parfois les meilleures choses dans la vie sont les plus simples !
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