Le 1er collectif comics de France

 


 
 

Deathstroke Rebirth Tome 6

 
Not' note
 
 
 
 
 


Vos notes
7 votants

 

Point(s) fort(s) :


Encore un nouvel élément de la personnalité de Slade qui surgit.
Les dessins.
Une lecture intelligente...

Point(s) faible(s) :


... Même si souvent inutilement confuse.
Le crossover avec les Teen Titans, oubliable au possible.
La colorisation de Marcelo Maiolo.


 
En résumé
 

Ce tome 6 de Deathstroke Rebirth est bon mais flingué par ses quatre derniers numéros, un crossover avec Teen Titans, inintéressant. Dommage parce qu’une nouvelle couche s’ajoute à l’étude de Slade. Il reste malgré tout un tome pour laisser Christopher Priest conclure son récit.

 
Infos techniques
 

Scénario : Christopher Priest
Dessin : Fernando Pasarin, Carlo Pagulayan, Bernard Chang, Ed Benes, Sergio Davila, Pop Mhan
Encrage : Jason Paz, Richard Fiend, Norm Rapmund, Sean Parsons, Wade Von Grawbadger, Bernard Chang, Jordi Tarragona, Andy Owens, Pop Mhan, Cam Smith
Couleur : Jeromy Cox, Carrie Strachan, Marcelo Maiolo
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 5 mars 2020 par

 
Dans le détail...
 
 

Quinte de toux à l’asile

Deathstroke Rebirth Tome 6 est l’avant-dernier tome de la série écrite par Christopher Priest. Après une trentaine de numéros, l’auteur parvient encore à faire évoluer son discours sur le personnage, malgré des moments de flottements. Ce tome contient deux arcs : ArkhamSlade est enfermé à l’asile de Gotham et le crossover avec les Teen Titans : le Protocole Terminus.

Cela commence bien avec le premier arc. La famille dysfonctionnelle Wilson est toujours au centre de l’histoire. Entre ses rapports complexes basés sur les non-dits et l’amour-haine que se voue chacun et chacune, dur-dur d’être membre de cette fratrie. Slade est enfermé à Arkham, piégé par Wintergreen et son ex-femme, Adeline pour le mettre hors d’état de nuire. Mais ce n’est pas comme si l’asile psychiatrique était un lieu de paix et d’amour ainsi, Slade va se retrouver pris dans un immense bazar.

Ce monde est fou !

L’auteur va alors s’en donner à cœur joie. Non content de continuer à jouer sur les temporalités, ils brouillent également les cartes en jouant sur le rapport au réel du personnage principal. Sédaté et démuni, un événement se produisant à la fin du premier chapitre va finir de nous interroger sur la véracité de ce qui se déroule. Christopher Priest met en scène des éléments loufoques, perchés qui nous perdent et exigent une lecture très concentrée, voire une relecture pour mieux en cerner les différents contours. C’est très intéressant à suivre car cela ajoute une nouvelle couche sur la personnalité de Slade.

En parallèle, on va suivre Rose. L’idée de cet esprit ancestral ayant pris possession du corps de la fille de Deathstroke me paraissait déjà un peu creuse mais il la fait passer par une série de péripéties qui ne servent pas vraiment le personnage. Affublée d’un partenaire, l’auteur va continuer à jouer sur le rapport à la folie que chacun d’entre nous entretient au fond de lui à travers Rose. Il va la replonger dans la culture Hmong et de ce point de vue, c’est toujours un aspect intéressant que développe Christopher Priest. Il amène le personnage dans une situation d’équilibre où elle semble avoir fait la paix avec elle-même. À voir où cela l’emmènera avec son père.

Néanmoins, on sent des flottements et ralentissements peu utiles. Son comparse subit des réécritures un peu étrange pour les fans du personnage afin de l’intégrer dans l’univers de la série. Finalement, on se demande quel aura été son rôle narratif. En effet, il ne semble être qu’un simple outil pour générer des dialogues. À force d’être aidée par des extérieurs, le personnage de Rose se retrouve amoindrie et c’est dommage.

Oh, un crossover OSEF !

Mais là où le tome se complique, c’est dans le crossover proposé avec Teen Titans. Vu la fin de ce récit, heureusement que Urban Comics l’a publié dans ce tome 6 de Deathstroke Rebirth parce qu’au vu de la qualité globale, ça n’aurait pas été à conseiller. Ce n’est pas nul, non, c’est juste mal écrit et mal foutu.

Comme beaucoup de crossovers, les incohérences entre numéros sont légion et j’ai le sentiment que Slade ne sert que de révélateur aux tensions existant dans l’équipe de Damian Wayne. Le Robin, fils de Batman, est déjà écrit de façon particulière par Christopher Priest. Mais celle-ci s’intègre bien dans la continuité du run de l’auteur. Ici, Adam Glass, scénariste de Teen Titans l’écrit juste comme un crétin arrogant, sans aucune subtilité. Et les nouveaux membres de l’équipe sont pénibles, Emiko en tête. Pour l’histoire, c’est Damian qui capture Slade et l’emprisonne dans la tour des Teen Titans.

Idée stupide ?

Oh que oui ! Et le récit va de fait partir dans tous les sens et avoir du mal à maintenir l’intérêt. Pour en arriver là, il y aurait certainement pu y avoir une autre méthode, d’autant que ce crossover expurge l’élément intéressant de l’arc « Arkham ». Il n’y a pas de rythme et le dernier numéro semble contenir l’ensemble de l’intrigue condensé en vingt pages. Un peu comme Le contrat Lazarus, précédent crossover qui bénéficiait néanmoins d’un ultime épisode de 50 pages.

Du côté des dessins, Carlo Pagulayan et Fernando Pasarin assurent le taf. Leurs compositions sont super belles avec de nombreuses idées très intéressantes. Bernard Chang pour la partie Teen Titans livre une prestation moyenne. Son trait est grossier et la colorisation de Marcelo Maiolo n’aide pas vraiment. Criarde, elle n’aide pas le dessin à être mis en valeur.

Bref, ce tome 6 de Deathstroke Rebirth est bon mais flingué par ses quatre derniers numéros, un crossover avec Teen Titans, inintéressant. Dommage parce qu’une nouvelle couche s’ajoute à l’étude de Slade. Il reste malgré tout un tome pour laisser Christopher Priest conclure son récit.

 

Avez-vous apprécié cet article?
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.

Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.

Pour comprendre nos notes subjectives :
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


Vos commentaires :

Accueil Forums Deathstroke Rebirth Tome 6

Vous lisez 0 fil de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #32965
      Comics Grinch’
      Maître des clés

      Ce tome 6 de Deathstroke Rebirth est bon mais flingué par ses quatre derniers numéros, un crossover avec Teen Titans, inintéressant. Dommage parce qu’une nouvelle couche s’ajoute à l’étude de Slade. Il reste malgré tout un tome pour laisser Christopher Priest conclure son récit.

      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse Deathstroke Rebirth Tome 6]

Vous lisez 0 fil de discussion
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.