DCeased Tome 3 Hope at World’s End
Point(s) fort(s) :
Toujours une liberté totale à la continuité en cours.
Une très attrayante couverture...
Point(s) faible(s) :
Du remplissage en attendant la suite.
L’équation anti-vie a infecté plus d’un milliard de personnes sur Terre. De chaque côté de l’échiquier, héros comme vilains, nombreux sont ceux qui lui ont succombé. Immédiatement après la destruction de Metropolis, Superman et Wonder Woman mènent un effort pour endiguer la vague d’infection, préserver et protéger les survivants et essayer d’entrevoir la lumière au bout du tunnel. À l’heure la plus sombre de la Terre, l’humanité fait face à son plus grand défi, ne pas perdre espoir, quand tout semble déjà perdu.
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Editeur : Urban Comics
“DCeasif” ?
DCeased Hope at World’s End est la continuation de l’univers alternatif DCeased de Tom Taylor. En attendant Dead Planet, suite prévue chez nous en septembre prochain, nous continuons l’exploration des événements s’incorporant dans le premier tome.
Les rescapés et survivants de la Justice League, s’organisent pour sauver le maximum de terriens de l’infection de l’Équation d’Anti-Vie créée par Darkseid. A sa tête Superman et Wonder-Woman qui font tout leur possible pour sauver un maximum de gens tout en évitant de ne pas se faire infecter à leur tour. Ils peuvent compter sur l’aide apportée par Jon Kent, Damian Wayne, Dinah Lance et bien d’autres dans cette tâche ardue.
DCeased 1.8 Hope at World’s End
Soyons honnêtes, le récit sert surtout à combler le vide et le manque en attendant sa suite. Toutefois, il met pleinement en avant la nouvelle génération de super-héros DC qu’on connait bien à travers la continuité récente DC Comics. On en apprend donc davantage sur le rôle de persos secondaires voire tertiaires de la Justice League et de leurs héritiers avant leur évacuation pour Terre-2. Malheureusement, ce recueil tire un peu sur la corde et l’exploitation supplémentaire d’un récit très bien accueilli par le lectorat.
Rien n’est forcément surprenant ici. Comme chez Marvel Zombies de Robert Kirkman, on exploite ici aussi le potentiel de voir un super-héros ou un super-vilain infecté par un virus les transformant en mort-vivant. Mais on se laisse prendre au jeu et le recueil se lit très bien et assez vite.
Swamp Thing is teasing
Qui dit nombreux chapitres et publications V.O rapprochées, dit multitudes d’illustrateurs à collaborer. De Marco Failla, à Renato Guedes en passant par Dustin NGuyen et Carmine Di Giandomenico, un grand nombres d’artistes de croisent ici. Tous les styles artistiques se croisent donc sur 176 pages, allant d’un trait affuté et réaliste collant bien au récit assez horrifique à d’autres plus cartoony, dont on se demande si c’est vraiment approprié.
Notons toutefois une manœuvre un peu limite de Urban Comics avec la couverture de Swamp Thing zombifié. Elle est signée Francesco Mattina et absolument magnifique. Mais c’est la couverture V.O de DCeaded : Dead Planet #5. C’est donc très attrayant mais au final très trompeur sur le contenu.
En résumé, Hope at World’s End est un supplément à DCeased, en attendant Dead Planet. Elle décevra celles et ceux qui attendaient plus tout en confortant les fans de cet univers alternatif, inventé par Tom Taylor, où toutes les surprises sont possibles, loin du carcan de la continuité DC.
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