Flashpoint Prélude
Point(s) fort(s) :
Les planches de Manapul et Kolins.
Un récit efficace et généreux.
Point(s) faible(s) :
Parfois trop facile et convenu.
Une édition de mauvaise qualité.
Un prélude à Flashpoint assez convenu mais agréable à lire. En fait de prélude, ce sont surtout des aventures de Flash scénarisées par Geoff Johns et publiées avant Flashpoint qui nous sont proposées. Une bonne idée pour les complétistes mais les fans de Flashpoint seront peut-être déçu.e.s.
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Editeur VO : DC Comics
Cheese !
Flashpoint : Le prélude arrive à l’occasion des dix ans du récit éponyme. Cette crise provoquée par Flash et qui allait créer les New 52. Mais avant cela, Urban Comics propose de redécouvrir les épisodes de Flash qui ont précédé cette mini-série.
Dès lors, pendant 17 numéros, nous allons suivre Barry Allen, revenu d’entre les morts suite à Final Crisis. Il va tenter de se remettre dans le rôle, ses camarades vont essayer de s’habituer à son retour, lui qui était mort depuis plus de 20 ans. Un gros programme donc, censé conduire à Flashpoint. On retrouve alors la mini-série Flash Rebirth et 11 numéros de la série Flash, l’un d’eux étant publié dans l’album Flashpoint. Barry va affronter différentes menaces classiques.
Pas Prélude, pas Flashpoint !
Voilà donc pour la présentation du contenu du tome. Gare à vous : si vous pensez avoir des pistes, des liens avec Flashpoint, ne l’achetez pas ! En fait de prélude à Flashpoint, c’est surtout une bonne excuse pour continuer à publier des épisodes de Geoff Johns sur le héros. D’ailleurs, c’est quand la suite des Geoff Johns présente, Urban ?
Alors, il y a quelques petits trucs qui peuvent expliquer Flashpoint. L’état psychologique de Barry qui est un peu fragile par moments, notamment car il n’arrête pas de penser au décès de sa mère. Le trauma qui l’a façonné revenant beaucoup dans la mini Flash Rebirth et par moments dans les épisodes suivants. Honnêtement, l’ensemble est très léger, Geoff Johns ayant beaucoup de mal à apporter de la nuance dans l’écriture de Barry. Pendant les six numéros de Rebirth, il n’est pas vraiment agréable, trop sérieux, trop premier degré, trop chiant, quoi !
Évidemment, on pourra arguer qu’il est ainsi car son retour est difficile. Mais le manque de subtilité dans la psychologie du personnage est assez criant. C’est dommage car narrer ce retour était vraiment une chouette idée. Malheureusement, Geoff Johns prends les chemins les plus faciles, fait dans du récit d’action basique, laissant peu de place aux sentiments des personnages.
Barry West
Et soudain, une fois cette mini-série finie, ça va mieux. Barry ressemble presque à Wally. Il se prend moins au sérieux, fait des vannes, semble avoir perdu 20 ans aussi. C’est simple, Scott Kolins et Francis Manapul font du super boulot pour les planches. Même si cela manque de cohérence avec le travail précédent, c’est d’une efficacité redoutable. Manapul s’amuse même s’il est sage. Il y a des moments visuellement splendides, avec des découpages très intéressants et un jeu sur les onomatopées très drôles.
Néanmoins, là encore, Geoff Johns est plutôt convenu. Les 11 numéros sont coupés en deux arcs. Le premier est très chouette, inventant un concept stylé, réintroduit par Joshua Williamson dans la cool version Rebirth. Les Rogues sont des ennemis classiques mais toujours très sympathiques. Leur diversité offre un challenge ardu à Flash. L’adversaire étant également assez intéressant dans ses motivations. Le deuxième arc est assez moyen. Court, il ne permet pas de s’intéresser réellement aux enjeux du récit. C’est cette partie qui est censée mener vers Flashpoint mais on sent clairement que personne ne savait ce que cela allait être. Tout du moins, on ne ressent jamais la mesure de ce qui se prépare. Le peu de numéros n’aidant pas.
Au global, cela reste néanmoins agréable à lire. Geoff Johns restant un bon narrateur. Il est souvent trop facile et cliché mais il parvient à nous attraper sans nous lâcher. Et il est bien aidé par la partie artistique, très belle.
Un dernier mot sur l’édition avec un travail de Urban Comics vraiment sale. Le livre fait 500 pages et mon exemplaire presse avait une reliure pas très solide. Un tranche file aurait été une bonne idée pour solidifier le tout. Mais c’est surtout le dos qui m’a inquiété puisqu’il est trop petit face au volume de pages contenu. Je ne sais pas dans quel état finira cet exemplaire mais méfiez-vous.
Bref, ce prélude à Flashpoint est assez convenu mais agréable à lire. En fait de prélude, ce sont surtout des aventures de Flash scénarisées par Geoff Johns et publiées avant Flashpoint qui nous sont proposées. Une bonne idée pour les complétistes mais les fans de Flashpoint seront peut-être déçus.
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