Harley Quinn Infinite Tome 1
Point(s) fort(s) :
Les relations entre les personnages.
Le sous-texte du choix
Un tome généreux.
Point(s) faible(s) :
Un titre schizo Impossible de faire sans Harley Quinn aujourd’hui, et ce tome 1 de sa série Infinite n’y échappe pas. Harley est de retour à Gotham avec l’objectif de devenir meilleure (notamment aux yeux de Batman). Mais dans une ville devenue anti-masque, peut-elle encore trouver une place ? Et surtout, peut-elle rivaliser avec Strange […]
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Editeur : Urban Comics
Un titre schizo
Impossible de faire sans Harley Quinn aujourd’hui, et ce tome 1 de sa série Infinite n’y échappe pas. Harley est de retour à Gotham avec l’objectif de devenir meilleure (notamment aux yeux de Batman). Mais dans une ville devenue anti-masque, peut-elle encore trouver une place ? Et surtout, peut-elle rivaliser avec Strange dans la rédemption ?
Retour aux sources
Elle l’avait quittée pour Coney Island, pour s’émanciper du Joker et chercher à faire le bien. Harley revient aujourd’hui s’installer à Gotham City en quête de rédemption. Car si “son casier est officiellement effacé pour services rendus avec la Suicide Squad“, elle estime devoir vraiment se racheter pour ce qu’elle a fait dans son passé. Elle sait le regard de Batman sur elle. Et c’est avant tout à lui qu’elle veut prouver sa sincérité et son utilité à Gotham. Une ombre paternelle qui plane sur les premières pages, mais s’estompe rapidement, pris dans l’aventure.
Parlons de cette aventure. Harley fait rapidement face à des habitants s’en prenant à d’anciens Clowns du Joker (en lien avec Joker War notamment). Elle transfère alors son désir de rédemption sur eux et décide de les aider à sortir du trou où le Joker les a placés. De les aider à réintégrer la société en s’appuyant sur ses facultés de psychiatre. Il s’avère cependant que le nouveau maire de la ville semble avoir un projet quelque peu similaire, et s’associe à Hugo Strange pour mettre en place le programme S.A.F.E. Évidemment, Strange emploie la manière forte pour capturer ses “patients”, là où Harley les invite à être écoutés. En fond se glisse l’acceptation de soi et des autres, mais aussi le choix – laissé ou imposé – d’être ou de devenir une autre personne. Le parallèle avec les questions de société actuelle est d’ailleurs pleinement assumé par la scénariste Stéphanie Phillips.
Généreux
Le combat entre Harley et Strange va principalement se faire de manière indirecte. C’est avant tout une lutte idéologique, et on verra des parallèles dans leurs manières d’envisager les choses. Évidemment, pour le programme de Strange, l’ancienne partenaire du Joker représente la patiente idéale et symbolique. Mais il n’a pas vocation à agir sur le terrain et laisse la place à ses larbins, et notamment Lockwood, qui fait office d’adversaire direct de Harley Quinn, les deux ayant semble-t-il des comptes à se rendre depuis Arkham.
Mais le récit introduit également un personnage plutôt mystérieux : Keepsake. Celui-ci sera plutôt développé pour le moment dans l’annual inclus dans ce premier tome, avec l’occasion de croiser différents acteurs de Gotham City. D’ailleurs, ce tome est généreux, avec 8 numéros au chapitrage. Bien évidemment, on retrouve les cinq qui forment le premier arc. Puis on retrouve un numéro 6 un peu interlude, mais apportant son lot d’informations. Il replace le contexte actuel de Gotham, mais également de Catwoman et sa relation avec Harley, et enfin nous permet d’en savoir plus sur les coulisses du projet de Strange. Un petit numéro mais à l’efficacité surprenante ! Et très bien accompagné par le dessin de Laura Braga, dynamique, détaillé et précis (bon, défaut d’édition, j’ai quelques pages qui semblent floues par contre !).
Enfin, on retrouve un numéro d’Urban Legends, par le même duo, qui nous plongent le temps de 8 pages dans la relation complexes de Harley et Ivy. Entre souvenirs et mélancolie au présent, une courte leçon sur les sentiments dont les plantes d’Ivy sont une merveilleuse métaphore.
Ma mise en garde
Si le scénario m’a emballé, ma lecture a été toutefois difficile à cause d’un dessin qui ne m’accroche pas. Et si les pages livrées par Laura Braga m’ont permis de terminer la lecture sur une bonne note, je ne peux pas ignorer les cinq premiers chapitres difficiles. C’est totalement subjectif, et je ne peux que vous inviter à regarder quelques pages pour vous faire votre avis. Mais le dessin de Riley Rossmo est, pour moi j’insiste, particulier. J’ai notamment du mal avec sa façon de dessiner Harley, assez dommage quand c’est le personnage principal. Je ne suis pas fan de personnage trop étiré en longueur, et sa Harley est la perche par excellence. Jambes trop longues, chevilles tellement fines que presque inexistantes, cou de girafe et visage trop allongé. De plus, certaines cases me paraissent trop brouillonnes, trop proches du sketch préparatoire au dessin. J’y vois un mélange de styles fouillis. Alors il y a de belles cases, certains personnages s’en sortent mieux que d’autres. Tout n’est pas à jeter, c’est très mitigé pour moi. Alors je vous lève une alerte dessus.
Le retour de Harley Quinn à Gotham pour l’ère Inifinite dans ce tome 1 reste plaisant. On retrouve dans ce tome les prémisses de ce qu’on a pu voir dans Future State, et il semble faire la jonction avec Joker War (que je lirai un de ces quatre). Le duel de psys avec Hugo Strange est assez intéressant et donne envie de lire la suite ! Par contre, j’ai personnellement eu du mal à lire ce titre à cause d’un dessin qui ne me convient pas.
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