X-Men Inferno
Point(s) fort(s) :
Les jeux politiques et les trahisons
Mystique est exceptionnelle
Des dessins de qualité...
Point(s) faible(s) :
Une conclusion temporaire
Le professeur X et Magneto ont bâti Krakoa, véritable paradis mutant, avec l’aide secrète de Moira MacTaggert. Cependant, l’île est au bord de l’implosion. Mystique est prête à tout pour ressusciter Destinée. Même à s’opposer aux deux fondateurs.
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Editeur : Panini Comics
Jouer avec le feu
Jonathan Hickman a chamboulé l’univers mutant avec House of X/Powers of X. Trois ans plus tard, il quitte Krakoa avec une dernière histoire… X-Men Inferno. Un titre qui annonce la couleur. Le scénariste explose son statu quo et s’en va.
Jeux politiques
Inferno est la suite directe de l’excellent House of X/Powers of X. Hickman multiplie les références à HoX/PoX, et continue l’histoire qu’il a commencé autour de Moira MacTaggert. Si vous n’avez pas lu ses X-Men, vous raterez quelques éléments mais rien qui n’empêchera la compréhension du récit. Surtout que l’édito de Panini fait un très bon travail pour replacer l’histoire dans son contexte.
Le titre renvoie à un event des années 80 et pourrait laisser présager d’innombrables scènes d’action. Hickman prend le contrepied puisque sa révolution se fera grâce à des jeux politiques. Moira tente de consolider sa place grâce à Charles Xavier et Magneto. Mystique s’oppose à eux en tentant de faire revenir la bien-nommée, Destinée. Le récit se centre sur les personnages que je viens de citer. Quelques acteurs inattendus interviendront, mais je vous laisse la surprise. L’histoire est très prenante, si bien que je l’ai lue d’une traite. Mystique n’a jamais été si bien écrite.
Le seul souci du scénario, c’est que ce n’est qu’une conclusion temporaire. Jonathan Hickman n’a pas clôturé tous les éléments en suspens pour laisser la place à ses remplaçants. Cela donne un goût d’inachevé.
Des dessins qui pourraient être meilleurs
Les dessins sont généralement très bien. Stefano Caselli est excellent. Chacune de ses planches sont belles. Valerio Schiti est également très doué, même si j’ai dû mal avec certaines de ses expressions faciales. Elles sont parfois trop exagérées. RB Silva est en-dessous des dessinateurs italiens. Son trait frise parfois avec le cartoon surtout lors de l’affrontement gigantesque du dernier chapitre. Et je trouve que ça ne colle pas avec l’ambiance.
Jonathan Hickman avait magnifiquement relancé les titres mutants avec House of X/Powers of X. Il termine sa prestation avec un récit tout aussi réussi. Inferno s’inscrit dans les grands moments de l’ère actuelle des X-Men.
Ils ont kiffé :
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Nico
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