Flash Infinite Tome 3
Point(s) fort(s) :
Les dessins.
L'héritage de Johns bien exploité.
Point(s) faible(s) :
Wally West décide de partager son expérience avec Kid Flash. Lors d’une patrouille en duo, les deux Wallace affrontent Broyeur. Ce dernier est censé purger une peine à la prison d’Iron Heights. Flash fouine pour en savoir plus. Cela ne plaît pas au directeur du pénitencier, Gregory Wolfe.
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Editeur : Urban Comics
Pied au plancher
Pour Flash Infinite tome 3, Jeremy Adams puise allègrement dans le travail de Geoff Johns. Il fait revenir de nombreux personnages iconisés par Johns. Adams est-il digne du travail de son illustre prédécesseur ?
L’élève et le maitre
L’album commence par un épisode lié à « La guerre pour Terre-3 ». Malgré cet impératif, Jeremy Adams s’attarde plus sur les retombées du très bon arc précédent. Will Conrad est de service aux dessins. Il est très bon, comme toujours. Je me demande pourquoi DC l’utilise uniquement comme remplaçant du dessinateur principal que ce soit sur Flash Infinite ou sur Superman Infinite.
Le scénariste lance véritablement son arc dans le deuxième chapitre. Il fait revenir Wallace West, alias Kid Flash. Wally peut ainsi transmettre son savoir à son héritier. Adams lance également une intrigue autour de la prison d’Iron Heights et son directeur, Gregory Wolfe. Le pénitencier et son directeur étant des créations de Geoff Johns. Jeremy Adams utilise une pléthore de personnages que Johns a iconisé, en particulier Les Lascars.
Heureusement, l’auteur ne se contente pas de faire référence à son prédécesseur. Il déploie son propre récit. Il offre une grande place à la famille West, mise à fond sur le fun, mais n’en oublie pas pour autant les enjeux. Aux dessins, Fernando Pasarin explose à nouveau la rétine. Ses cases sont détaillées. L’impression de vitesse est réussie. Et ses doubles pages sont du caviar.
Plaisir communicatif
Au milieu de cette intrigue, Jeremy Adams propose deux interludes. Le premier tourne autour d’un tournoi de catch multiversel et est une pause sympathique. Le second est un excellent Annual. Wally lit le roman de sa femme, Linda. Le lecteur est plongé au cœur du récit. Celui-ci est une version romancée à la sauce S-F kitsch de la rencontre entre Wally et Linda. Serg Acuña se charge des dessins pour l’occasion. Son trait est beau et dynamique. Cela rend le récit encore plus jouissif.
La traduction d’Alex Nikolavitch mérite des éloges. Elle est irréprochable. En plus, j’ai appris quelque chose grâce à une explication en astérisque. C’est un détail un peu inutile, mais ça m’a marqué.
Pour répondre à la question en introduction : oui, Jeremy Adams est digne de Geoff Johns. Son run ne sera pas aussi marquant, les enjeux ne sont pas fous, néanmoins la lecture de chaque chapitre est un plaisir. C’est tout ce que je demandais à ce Flash Infinite tome 3.
Ils ont kiffé :
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