Critique du film The Flash
Point(s) Fort(s)
- Ezra Miller
- Quelques idées de mise en scène
- Marque la fin définitive du DCEU
Point(s) Faibles(s)
- L'enfer de la préproduction se ressent
- On s'en moque un peu avec le reboot qui arrive
- L'humour
Barry se sert de ses pouvoirs pour remonter le temps et modifier son passé. Ses efforts pour sauver sa famille ne sont pas sans conséquences sur l’avenir, et Barry se retrouve dans une réalité où Zod est de retour et sans super-héros. Barry s’engage alors dans une terrible course contre la montre.
:
:
:
:
:
Univers Partagé : Univers Etendu DC
Après de très longues années d’un développement infernal au sein de DC Studios, le film The Flash sort (enfin) sur nos écrans. Le film se retrouve avec la lourde tâche de faire un film solo sur le Bolide Écarlate ET de conclure le DCEU (aussi connu sous le nom de “Snyderverse”)
Est-ce que le film est à la hauteur des tâches impossibles qui lui incombent ? La réponse tout de suite !
Attention : certains éléments de l’intrigue seront intégrés dans cette critique. Cependant, ce ne sont que des éléments présents dans les bandes-annonces dévoilées par Warner Bros.
Un départ particulier…
Avant d’explorer plus en détail le film, il est important de rappeler quelques éléments clés. Ce film The Flash a traversé un long et tumultueux processus de développement, s’étalant sur plus de 5 ans avant de finalement entrer en production. À l’origine, sa sortie était prévue pour 2018. Le film a changé de mains à de nombreuses reprises avant de finalement atterrir entre les mains d’Andy Muschietti à la réalisation. Il est intéressant de noter que Chris Lord et Phil Miller, les créateurs de la brillante saga Spider-Verse, étaient initialement associés au projet en tant que scénaristes et réalisateurs.
Après un tournage complexe en raison de la pandémie de COVID-19 et des nombreux incidents impliquant Ezra Miller (The Flash/Barry Allen, pour rappel), le film est enfin arrivé. La campagne promotionnelle laissait présager une présence envahissante de Batman et Supergirl, sans oublier la délicatesse de l’adaptation de Flashpoint. Ce comics, où Barry modifie la réalité en sauvant sa mère, est adulé par certains et vivement critiqué par d’autres. De plus, dans l’univers des comics, cet événement est à l’origine de la remise à zéro complète de la continuité de DC Comics, connue sous le nom des New 52 en 2011. Ce reboot n’a pas fait que des adeptes parmi les fans de comics, bien au contraire.
Justice League 2 ou film Flash ?
Il est essentiel de souligner que ce film se concentre réellement sur Flash et ne ressemble en rien à un Justice League 2. En effet, Barry Allen occupe le rôle central. Nous sommes d’abord plongés dans sa vie quotidienne, où il jongle entre ses deux “emplois”. Celui de membre de la police scientifique et celui de super-héros.
Cette première partie du film, qui inclut les dernières minutes de Ben Affleck en tant que Batman, établit clairement la situation actuelle du personnage. Barry Allen est toujours en quête d’innocenter son père du meurtre de sa mère. On ressent véritablement la maîtrise des pouvoirs de Barry. Il est nettement plus mature que dans Justice League, quelle que soit la version (même s’il y a une référence à la version de Zack Snyder). L’humour léger est bien présent. En résumé, c’est un bon début malgré quelques réserves (je ne suis pas fan du costume en CGI de Barry et du costume de Ben Affleck).
C’est à ce moment que le film prend un tournant décisif. Barry réalise qu’il peut voyager dans le temps, bien au-delà de quelques secondes. C’est à cet instant que j’ai eu l’impression que le film prenait une direction totalement différente, comme si l’on passait à un autre scénario. En suivant l’histoire de Flashpoint, Barry parvient à sauver sa mère et crée ainsi une réalité alternative.
Pour une arrivée tumultueuse
Ainsi, Barry se retrouve face à une version de lui-même privée de ses pouvoirs. C’est à ce stade que débute la meilleure partie du film, du moins à mon sens. Je considère Ezra Miller comme l’élément le plus faible de Justice League, presque une erreur de casting en comparaison des autres acteurs et actrices. Cependant, de manière surprenante, l’acteur parvient à donner vie à une grande différence entre les deux versions de Barry. Les deux Barry incarnent des facettes opposées. Et il est agréable de voir l’échange entre le Barry expérimenté et sa version immature.
De plus, certaines scènes, notamment celles avec la mère de Barry sont touchantes.
Cependant, la situation se détériore rapidement et Barry réalise qu’il a fracturé l’espace-temps. Zod, toujours interprété par Michael Shannon, fait son apparition sur Terre à la recherche d’un kryptonien. Cependant, Superman est introuvable, tout comme les autres héros de la Justice League. Seul Batman subsiste, réputé comme étant une légende.
Flash : No Way Home ?
Le retour de Michael Keaton est introduit de cette manière. Bien que l’acteur n’ait jamais vraiment brillé dans ce rôle (Tim Burton ayant toujours préféré se concentrer sur les ennemis de Batman), Keaton parvient à reprendre ce personnage emblématique. Certaines répliques sont clairement destinées aux fans, marquées par une légère pause avant la réplique suivante. Cela crée ainsi un effet de fan service peu agréable. Cette approche peut sembler un peu basse, tout comme celle utilisée avec Andrew Garfield dans No Way Home, où l’on laisse un temps pour permettre au public potentiel de saluer avec enthousiasme. Heureusement, le fan service reste relativement modéré.
Abordons maintenant les points qui posent problème : les scènes d’action. Bien que certaines idées de mise en scène soient intéressantes, les effets visuels ne sont malheureusement pas à la hauteur. Dans certaines séquences, cela pourrait être excusable, mais dans d’autres, ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas au niveau catastrophique d’Ant-Man 3, mais nous nous rapprochons du niveau décevant de Thor 4.
Terminons avec un bref commentaire sur l’humour. Personnellement, je n’ai pas été conquis par l’humour du film. Il se rapproche davantage de l’humour classique et parfois lourd du MCU. Cependant, il est appréciable de constater que les blagues savent s’arrêter au bon moment, évitant ainsi d’être trop envahissantes.
En résumé, ce film The Flash partait avec un handicap considérable, cherchant à être à la fois un film solo et un reboot du DCEU. Bien qu’il ne parvienne pas à révolutionner le genre et présente des défauts, il réussit néanmoins à offrir un premier film solo sur Barry Allen. Ainsi il permet de saisir l’essence du personnage. Il est possible que le public qui n’a pas suivi les nombreux rebondissements du développement du film y trouve son compte. Mais personnellement, je n’ai pas été entièrement convaincu.
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
Pour toute réclamation, contactez nous
Lien direct : https://www.lescomics.fr/reclamation-droit-dauteur/
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › Critique du film The Flash