Annihilation Omnibus
Point(s) fort(s) :
Les dessins d'Andrea Di Vito.
Les 6 épisodes d'Annihilation et la mini sur Nova.
Les couvertures de Gabrielle Dell'Otto.
Point(s) faible(s) :
Cammi.
Quelques longueurs.
Des dessins pas toujours au niveau.
Les fautes alors que c'est une réédition.
La vague d’Annihilation détruit tout sur son passage. La galaxie est menacée de destruction totale. Nova est entrainé par Drax. Ronan affronte Gamorra. Super-Skrull s’attaque à l’ennemi. Le Silver Surfer demande de l’aide à Galactus. Cette poignée de héros doit se rassembler pour résister à l’ennemi.
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Editeur : Panini Comics
Nous sommes en guerre
Annihilation ressort en omnibus, cinq ans après une première publication. En 2006, cet évent a relancé l’univers cosmique Marvel, jusqu’alors moribond. Pour cette raison, le titre a un énorme succès d’estime qui n’est pas totalement mérité (selon votre humble serviteur).
Un début catastrophique
Cette nouvelle édition de l’omnibus Annihilation est publiée dans un format agrandi par rapport à la précédente version. Elle bénéficie de pages en plus puisque la mini-série consacrée à Drax est présente au début de cette brique de 800 pages.
L’ajout est logique puisque Drax est réintroduit et recréé au travers des pages. Cependant, cette mini-série déforce l’ouvrage tant le récit est mauvais. L’histoire est inintéressante, et parfois incohérente. Le personnage de Cammi, une jeune ado, est insupportable. Les dessins de Mitch Breitweiser sont plutôt beaux, néanmoins il manque cruellement de décor. C’est un énorme raté de la part de Keith Giffen, l’homme qui écrit la majorité de l’omnibus.
Nova à la rescousse… ou pas
Heureusement, la suite est bien meilleure. Le chapitre prologue à Annihilation montre la puissance de la vague d’Annihilation. Scott Kolins est aux dessins. Son trait très détaillé est idéal pour montrer la destruction.
La mini-série sur Nova vient ensuite. Dan Abnett et Andy Lanning réécrivent Richard Rider. Le personnage devient un véritable guerrier charismatique. Le récit montre une galaxie dépassée par l’attaque d’Annihilus. L’action se fait épique. Kev Walker assure aux dessins quand il s’agit de l’action et des scènes dans l’espace. Je suis moins fan de ses visages.
En attendant Annihilation
Il est difficile de passer après Nova. La minisérie sur le Silver Surfer ne soutient pas la comparaison. Le rythme est plutôt mou, ce qui va de pair avec le personnage qui pratique beaucoup trop l’introspection avant d’agir. Renato Arlem signe les dessins. Il imite très bien le style d’Alex Maleev.
La mini-série sur Super-Skrull est bien scénarisée par Javier Grillo-Maruach. La psychologie du personnage est intéressante et les rebondissements réussis. Malheureusement, les dessins de Gregory Titus ne sont pas adaptés. Le style est très cartoon et ne correspond pas au ton de l’histoire.
La mini-série sur Ronan ne surprendra pas par son scénario. Simon Furman signe une histoire classique, mais rondement menée. Les dessins de Jorge Lucas prêteront à débat pour leur style à part. J’ai personnellement apprécié.
Ces mini-séries sont un passage obligatoire. Elles permettent de se familiariser avec les personnages, ainsi que d’introduire des intrigues secondaires. Elles souffrent un peu de longueur, néanmoins elles restent globalement bonnes.
Il faut sauver le soldat Galactus
Après plus de 500 pages de cet omnibus, Annihilation arrive enfin. L’évent plonge le lecteur directement dans un récit de science-fiction militaire. Les batailles s’enchainent. Le ton devient de plus en plus désespéré.
Le scénario de Keith Giffen prolonge la caractérisation des personnages entrevue dans les mini-séries. Les héros sont loin d’être propre sur eux. Ils naviguent plutôt dans le gris. L’histoire est prenante, et certains évènements sont osés et inattendus.
Andrea Di Vito se charge des dessins, et il s’agit du meilleur dessinateur de l’omnibus Annihilation. C’est beau en toute circonstance. Les pages sont bien remplies quand il le faut pour montrer les batailles. Les pleines pages sont iconiques.
L’album se termine par deux chapitres qui font office d’épilogue, et où la pression retombe. Ils montrent les conséquences de la vague d’annihilation et ouvrent des pistes pour la suite. C’est une bonne conclusion.
L’omnibus Annihilation est une bonne lecture. Le scénario est souvent prenant, et les héros sont véritablement malmenés. Quelques longueurs, des dessins de qualité variable, et une première mini-série mauvaise ternissent le tableau. C’est un omnibus hautement recommandable. Sauf si vous avez déjà la version précédente. Les ajouts n’en valent pas la peine.
Ils ont kiffé :
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