Criminal Un été cruel
Point(s) fort(s) :
Des personnages superbement écrits
Le duo Sean et Jacob Phillips
Point(s) faible(s) :
Été 1988. Teeg Lawless tombe amoureux de Jane. Celle-ci pousse Teeg a réalisé un braquage de grande envergure. Tracy Lawless s’engage sur la même voie que son père et pourrait faire foirer ce coup bien préparé.
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Editeur : Delcourt
Le point de non-retour
Criminal Un été cruel est le dernier apport à la tapisserie du crime de l’univers de Criminal. Ed Brubaker, Sean et Jacob Phillips sortent le grand jeu pour cette conclusion sous forme de préquelle.
Conclusion ou introduction
Comme l’indique Ed Brubaker dans la postface, tous les récits de Criminal ramènent aux événements d’Un été cruel. Une majorité des récits est traversée par la présence de Teeg Lawless et de sa mort. Les mentions à cet événement tragique sont nombreuses. Il est logique que le scénariste s’y attarde pour clôturer son univers.
Un premier chapitre introduit Ricky et Teeg Lawless. Cette issue déjà présente dans l’intégrale 3 permet de renouer avec les personnages ou de les découvrir pour les néophytes. Un été cruel est aussi bien le climax de l’univers Criminal pour les lecteurs de longue qu’une porte d’entrée pour les nouveaux venus.
New Dawn Fades
Un été cruel raconte un changement générationnel. Jane fait irruption dans la vie de Teeg Lawless et le pousse à commettre un braquage osé. La bande de voleur sur le déclin se réunit sous l’œil attentif de leurs enfants.
Brubaker multiplie les points de vue pour dresser le portrait de plusieurs personnages. De Teeg à son fils Ricky, en passant par Leo Patterson et Jane. Les personnages sont nuancés et entourés d’une couche de gris. Personne n’est foncièrement bon ou mauvais. Aucun ne rentre dans le canevas d’un cliché du genre polar. L’écriture des personnages est brillante, à l’instar du scénario. Ed Brubaker écrit un slow burner prenant. La tension monte crescendo jusqu’aux deux derniers chapitres explosifs et haletant.
Sean Phillips, accompagné de son fils Jacob à la couleur, offre un travail exemplaire. L’ambiance polar est parfaitement réussie. Les explosions de violence sont surprenantes. Les personnages sont expressifs, surtout lors des pleines pages.
Il y a malgré tout un bémol à mettre sur le compte de Delcourt. Dans mon exemplaire, le texte dépasse parfois des cartouches, et quand cela arrive, la lecture est plus compliquée.
Criminal Un été cruel est une conclusion, et une introduction, parfaite à l’univers de Criminal. Un grand polar avec des personnages superbement écrits. Une masterclass signée Ed Brubaker, Sean Phillips et Jacob Phillips.
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