Poison Ivy Infinite Tome 1
Point(s) fort(s) :
Les thèmes abordés.
Les dessins de Marcio Takara.
Point(s) faible(s) :
L'ajout de Secret Origins 36.
Poison Ivy souhaite sauver la planète. Le meilleur moyen étant de supprimer toute l’humanité. Elle s’inocule un virus quitte à en mourir à terme. Avant de retourner à la terre, Poison Ivy souhaite infecter un maximum de personnes lors d’un voyage à travers les États-Unis.
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Editeur : Urban Comics
Photosynthèse
Poison Ivy Infinite tome 1 offre enfin une série sous son propre nom à l’antagoniste de Batman. Prévue d’abord comme une minisérie, le succès du titre a poussé DC à en faire une série régulière. C’est une heureuse décision vu la qualité de ce premier tome.
Poison Ivy sauce champignons
Poison Ivy Infinite tome 1 début par un éditorial intéressant. Celui-ci revient sur l’histoire compliquée de Pamela Isley et se termine en exposant la situation. Un petit rappel qui vous évite de lire Batman Infinite et permet de se lancer dans la lecture de l’album en ayant les informations importantes en tête.
Poison Ivy se lance dans un road trip pour sauver la planète. Pour ce faire, elle s’inocule un virus à base de champignons qui lui permettra de tuer l’humanité. La trame est classique. Ivy rencontre des différentes personnes qui vont lui permettre d’évoluer dans une meilleure direction. Sans pour autant devenir une héroïne.
G. Willow Wilson ne marque pas le lecteur pour sa trame, mais par les thèmes abordés avec justesse. La scénariste fait preuve d’une grande modernité et s’inscrit dans l’air du temps. Les thèmes et sujets sont variés : l’écologie, le féminisme, le harcèlement, la surconsommation, la relation Harley/Ivy, le capitalisme, etc. Wilson aborde sans manichéisme et avec nuance, sauf pour le harcèlement où la réponse est assez radicale.
Poison Ivy passe un entretien d’embauche.
Nature morte
Marcio Takara dessine la très grande majorité de l’album. Il arrive à facilement faire passer les émotions des personnages grâce au trait en apparence simple. Quand il le faut, Takara envoie du lourd avec des pages très détaillées. Les séquences hallucinatoires sont visuellement impressionnantes. Brian Level lui prête moins forte lors des deux derniers chapitres lors de séquences horrifiques des plus réussies.
L’ajout du back-up de Batman 124 est judicieux. Cette courte histoire est le prologue de la série. Cependant l’ajout, en fin d’album, de Secret Origins 36 n’apporte que par sa valeur historique. La Poison Ivy de 1989 n’ayant que très peu en commun avec la version actuelle.
Poison Ivy Infinite tome 1 est un récit plutôt classique dans son scénario. Cependant, les thèmes abordés avec finesse et les dessins font du titre une réussite et un tome à ne pas manquer.
Ils ont kiffé :
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Nico
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