Grandville : la bête noire : un thriller haletant dans le monde de l’art

Bryan Talbot continue sa série Grandville. Il nous présente enfin le troisième tome Grandville : la bête noire. Le héros est toujours l’inspecteur Lebrock. C’est un blaireau courageux et intelligent. Il travaille à Scotland Yard et doit résoudre une affaire de meurtre à Grandville. Deux peintres célèbres ont été tués : Gustave Corbeau et Auguste Rodent. Lebrock découvre en outre qu’il y a un lien entre les victimes et la politique. Il se retrouve alors face à la bête noire: un tueur sans pitié à la solde des puissants.

Le style de Bryan Talbot est toujours original et inventif en mélangeant le steampunk et l’Art Nouveau. L’auteur crée également un univers fascinant où les animaux parlent et agissent comme des humains. Il fait aussi des clins d’œil à l’histoire de l’art et à la culture populaire. Grandville : la bête noire est un thriller haletant, drôle et intelligent. Delirium nous propose à nouveau une BD à ne pas manquer ! Sortie le 08/09/2023.

Grandville : la bête noire : un scénario explosif qui fait écho à notre monde

Bryan Talbot ne se contente pas de nous divertir avec son polar animalier. Il nous fait aussi réfléchir sur notre société actuelle. Son scénario est explosif, au sens propre comme au figuré. Il met en scène un complot ourdi par des industriels véreux qui veulent renverser le pouvoir en place. Ils utilisent des armes terrifiantes, comme des robots géants ou des armes de guerre meurtrières. Ces élites manipulent également les médias et les masses populaires pour faire croire à une menace extérieure. Ils espèrent ainsi provoquer une guerre sociale et s’enrichir sur le dos du peuple. Lebrock doit déjouer leurs plans et les arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

Ce scénario fait écho à notre monde, où les élites ont souvent recours à la désinformation et à la propagande pour asseoir leur puissance et leur influence sur les différents gouvernements. On peut penser, par exemple, aux scandales financiers, aux affaires de corruption, aux guerres illégales ou aux ingérences étrangères. Bryan Talbot nous montre que la vérité est souvent cachée derrière les apparences et qu’il faut se méfier des discours officiels. Il nous invite à être vigilants et critiques face aux informations que nous recevons. Il nous rappelle aussi que la liberté et la démocratie sont des valeurs fragiles qu’il faut défendre.

Grandville : la bête noire est donc plus qu’une simple BD d’aventure. C’est une œuvre engagée et pertinente, qui nous fait réagir et nous interpelle. C’est une BD qui a du mordant !

Un dessin virtuose et un storytelling maîtrisé

Bryan Talbot est un dessinateur de talent. Il nous offre des planches magnifiques, riches en détails et en expressions. L’auteur crée également des personnages attachants, qui ont du caractère et du charisme. Il dessine aussi des décors somptueux, qui nous font voyager dans un Paris alternatif, où se mêlent le steampunk et l’Art Nouveau. Il s’inspire de grands artistes, comme J. J Grandville et Albert Robida. Il rend hommage à des œuvres cinématographiques, comme celles de Tarantino, Hitchcock ou James Bond. Il joue avec les codes du polar, du thriller et de l’espionnage.

Grandville : la bête noire est donc un chef-d’œuvre de la bande dessinée. On ne peut que saluer le travail de Bryan Talbot, qui nous offre une œuvre originale et inventive. On regrette seulement que la colorisation ne soit pas à la hauteur de son dessin. Elle ne rend pas justice à la finesse et à la beauté de son trait. C’est dommage, mais ce n’est pas rédhibitoire. Grandville la bête noire reste une BD à dévorer !

Grandville la bête noire : une BD incontournable pour les amateurs de polar animalier

En conclusion, Grandville la bête noire est une BD qui vaut le détour. Bryan Talbot nous offre un polar animalier captivant, drôle et intelligent. Il nous fait aussi découvrir un univers fascinant, où les animaux parlent et agissent comme des humains. L’artiste britannique nous fait également réfléchir sur notre société, où les élites manipulent les médias et les masses populaires. Il nous fait admirer son dessin virtuose et son storytelling maîtrisé. Il nous fait vibrer avec son héros Lebrock, un badger courageux et loyal. Grandville la bête noire est une BD qui a tout pour plaire. C’est une BD qui a du mordant !