Flash Infinite Tome 4
Point(s) fort(s) :
L'écriture des personnages.
Les dessins de Pasarin, Acuna et Kambadais.
Point(s) faible(s) :
Les derniers épisodes expédiés.
La Fraction débarque en forcer pour siphonner les ressources de la Terre. Ces envahisseurs utilisent la force véloce pour parvenir facilement à leurs fins. Seuls les héros connectés à la force véloce sont capables d’agir pour sauver la planète. La famille Flash mène la résistance.
:
:
:
:
Editeur : Urban Comics
Blitzkrieg
Flash Infinite tome 4 marque la fin du run de Jeremy Adams. Le scénariste a eu pour mission de relancer la carrière de Wally West. Un super-héros maltraité par l’éditeur depuis les New 52. Adams a réussi sa tâche avec brio, même si cet ultime tome n’est pas dénué de défauts.
Quand l’éditeur intervient
Pour comprendre les défauts de Flash Infinite tome 4, il faut connaître le contexte éditorial. Les épisodes présents dans l’album ont été publiés à un rythme bimensuel (deux chapitres par mois). Le but de DC étant de publier le numéro 800 pour la sortie du film Flash. À cause de ces délais contraignants, l’arc principal « La guerre d’une minute » est dessiné par Roger Cruz.
Ce dernier avait effectué un bon travail sur Robin Infinite. Malheureusement, Cruz ne marquera pas le lecteur avec sa prestation pour Flash. Il fait juste le job. Le dessin est vraiment le point faible du tome 4. Sur les derniers épisodes, il y a deux à trois dessinateurs différents. Et les styles sont loin d’être semblables.
Heureusement, il y a quelques parties graphiques notables. Fernando Pasarin est présent à plusieurs reprises. Son trait est à la fois précis et détaillé. Visuellement, c’est superbe. Serg Acuna dessine également des planches superbes. Grâce à ces épisodes, j’ai découvert George Kambadais. Ses personnages ne respectent pas toujours l’anatomie humaine (les jambes sont souvent très longues), mais son dessin dégage un énorme dynamisme que j’ai grandement apprécié.
Flash poursuit Mordru pour récupérer une sucette.
La Famille
L’arc « La guerre d’une minute » est une sorte de petit évent. Toute la famille Flash doit affronter une force d’invasion qui utilise la force véloce. Malgré leur nombre, chaque speedster aura droit à sa mise en avant. Jeremy Adams utilise chaque personnage intelligemment, montrant sa maîtrise de l’univers du bolide écarlate. L’histoire est prenante, même si le lecteur sait comment cela se terminera.
Les trois épisodes suivants, bien qu’extrêmement sympathiques, vont très vite. Adams lance quelques pistes qui n’auront pas de suite dans ce titre. Il faut noter que le scénariste a été poussé vers la sortie.
Néanmoins, il termine avec un dernier épisode qui est une lettre d’amour à Wally West. Et la parfaite conclusion à son run. Urban Comics a inclus en plus, des courtes histoires issues du numéro 800. Mark Waid, Geoff Johns et Joshua Williamson écrivent une courte histoire. Elles sont sympathiques, mais nécessitent d’avoir lu les runs de ces auteurs. Notons que Urban n’a pas publié l’entièreté du numéro anniversaire. En effet, la courte histoire prologue à la nouvelle série signée Spurrier et Deodato n’est pas présente dans l’album.
Jeremy Adams n’a pas écrit le run le plus marquant consacré à un bolide écarlate. Toutefois, Flash Infinite Tome 4 conclut un run de qualité pour son écriture des personnages et le fun qui s’en dégage. La lecture fut un plaisir, et je ne doute pas que la relecture le sera également.
Ils ont kiffé :
Vous pouvez retrouver ce comics chez notre partenaire Excalibur Comics, libraire en ligne indépendant !
Si vous aimez nos contenus, vous pouvez nous soutenir sur Tipeee !
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Merci
Nico
Accueil › Forums › Flash Infinite Tome 4