Dawn of Superman Tome 2
Point(s) fort(s) :
Superman est très fun.
PKJ réussit sa fin.
Point(s) faible(s) :
Trop de dessinateurs.
Superman découvre que Lex Luthor a enfermé un homme sous la prison de Stryker Island. L’homme d’acier s’empresse de le libérer. Une erreur puisqu’il s’agit d’un puissant méta-humain. Dans le second récit, la Super-Family fait face aux malversations de Terre Bleue, un groupe de suprémacistes anti-aliens.
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Editeur : Urban Comics
C’est un cheval ? C’est un train ? Non, c’est cow-boy Superman !
Dawn of Superman tome 2 est un tome extrêmement important. En effet, il continue les aventures de Superman sous l’ère Joshua Williamson et il termine le run de Philip Kennedy Johnson. Est-ce que l’un confirme ? Est-ce que le second réussit son dernier arc ?
Foire aux dessinateurs
Une fois de plus, l’album est divisé en trois parties. Il commence avec cinq numéros de Superman écrit par Williamson. Le scénariste reste dans la continuité de son premier arc. L’homme d’acier doit faire face aux malversations de Graft et Pharm. Le ton est à la fois sérieux et fun. Il me rappelle grandement le dessin animé Superman, l’ange de Metropolis. Le lecteur sent que Superman inspire Williamson et que celui-ci s’amuse sur ce titre. Le passage au Far West en est une belle preuve.
Le bât blesse pour la partie graphique. Les dessinateurs sont talentueux, mais aussi trop nombreux. Gleb Melnikov dessine la majorité des planches sur les trois premiers chapitres dans un style un peu cartoon, mais qui fonctionne très bien. Néanmoins, il reçoit de l’aide justifiée dans le chapitre 2 par les changements de points de vue. Par contre, les changements de style ne sont pas logiques dans le troisième partie. Les deux chapitres suivants sont l’œuvre de Bruno Redondo dans son style toujours superbe.
Lex Luthor est dans un état critique.
Contenu inutile et erreur
Comme Urban en a pris l’habitude, l’album contient son lot de Knight Terrors. De nouveau, l’histoire est oubliable. Le fait le plus notable est qu’Urban Comics a crédité la mauvaise équipe artistique. Une erreur grossière. Ces deux issues sont écrites par Philip Kennedy Johnson qui continue de mettre en avant les super-jumeaux. Les dessins sont plutôt bons et signés Fico Ossio et Mico Suayan.
Superman contre Clark Kent.
C’est la fin
La dernière partie de l’album conclut le run de PKJ. Il est d’ailleurs important d’avoir lu Superman Infinite puisque le scénariste relie son intrigue au tome 2 et continue de gérer les conséquences de la saga du Warworld. Johnson parvient une fois de plus à imprégner son récit de l’essence de Superman. Sa générosité et sa compassion transparaissent dans cette histoire pleine d’action. C’est d’ailleurs un bémol, tout va un peu trop vite dans cet arc final.
Trois dessinateurs se succèdent. Chacun dessinant une quarantaine de pages. Rafa Sandoval offre des planches magnifiques. Eddy Barrows effectue un travail correct, mais il a déjà été meilleur. Enfin, Max Raynor se charge de la conclusion avec brio.
Dawn of Superman tome 2 atteint le même excellent niveau que le premier tome. Le graphisme est superbe malgré le nombre d’artiste. Les deux scénaristes réussissent à proposer des récits passionnants.
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Nico
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