Venom Tome 1
Point(s) fort(s) :
La construction du lore
Le travail sur la psychologie d'Eddie Brock
Point(s) faible(s) :
Énormément d'action
Cela ne va pas pour Venom. Le symbiote est comme possédé et Eddie Brock le ressent. Alors qu’il s’apprête à tuer quelqu’un sur un coup de folie, Venom est arrêté par Rex. Un ancien combattant de la guerre du Vietnam qui en sait énormément sur les symbiotes.
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Editeur : Panini Comics
Dieu arrive !
Venom tome 1 est une nouvelle édition du run de Donny Cates sur le symbiote. Sa prestation a eu beaucoup de succès lors de sa sortie. Quelques années plus tard, est-ce que le titre est toujours aussi innovant et impactant ?
Nouvelle mythologie
Le scénariste texan ne traine pas. Dès ses premières pages, il s’attaque à la mythologie des symbiotes en introduisant de la nouveauté. Cates ajoute énormément d’éléments. Une utilisation des symbiotes durant la guerre du Vietnam, un nouvel éclairage à la planète Klyntar et surtout une nouvelle menace importante dénommée Knull. La construction du lore s’insère dans une histoire remplie d’action.
Quant à la partie graphique de ce premier arc, elle est signée Ryan Stegman, JP Mayer et Frank Martin à la couleur. Ils instaurent une ambiance sombre et très poisseuse. Celle-ci fonctionne bien avec le lieu d’action new-yorkais.
Venom tome 1 inclut un numéro annexe sur le Vietnam. Il permet d’approfondir un peu les événements passés. Ce n’est pas pour autant un ajout essentiel à l’histoire globale.
Eddie Brock évolue
L’autre chapitre en plus concerne Kletus Kasady. Il réintroduit le personnage. Le scénario n’est pas très original puisqu’il ne fait que retracer l’histoire de Carnage. Néanmoins, il permet de revoir le personnage avant Absolute Carnage qui sera dans le tome 2.
Dans la suite de l’album, Donny Cates introduit une nouvelle intrigue plus centrée sur Eddie Brock, en particulier sur sa relation avec son père. C’est en plongeant dans les traumatismes de son personnage principal que le scénariste s’avère être le meilleur.
Les dessinateurs se succèdent. Ryan Stegman, Iban Coello et Joshua Cassara se partagent les crayons. Leurs styles ne sont pas semblables. Mais comme ils sont tous les trois très bons, cela ne dérange pas le lecteur.
Venom tome 1 est un très bon premier tome. Donny Cates apporte beaucoup à la mythologie des Klyntar et à la personnalité d’Eddie Brock. Le tout est servi par de l’action pétaradante et des dessins de qualité.
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