Gospel
Point(s) fort(s) :
L'édition.
Point(s) faible(s) :
Manque de rythme.
Angleterre, XVIe siècle. Matilde est une héroïne soutenue par l’Eglise Anglicane. Accompagnée dans ses aventures par Pitt, conteur chargé d’embellir à l’extrême leur récit. Lorsque le diable en personne se met en travers de leur chemin, le costume d’héroïne semble trop grand pour la jeune femme.
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Editeur : Urban Comics
Le conte est pas bon
Gospel est un one-shot indépendant se déroulant au XIVe siècle en Angleterre. Matilde est une héroïne soutenue par l’Église Anglicane. Elle est accompagnée dans ses aventures par Pitt, conteur chargé d’embellir à l’extrême leur récit. Lorsque le diable en personne se met en travers de leur chemin, le costume d’héroïne semble trop grand pour la jeune femme.
Gospel est proposé par les éditions Urban Comics au prix de 21.00€ pour 176 pages.
Pourquoi ?
Je pense que je suis passé complètement à côté de Gospel. En écrivant cet avis, le seul mot qui me vient à l’esprit est “pourquoi”. J’ai trouvé le titre complètement inintéressant. Si les enjeux semblent tout de même présents (il y a quand même le Diable qui vient mettre le bazar), le récit m’a paru assez incompréhensible. Comme si (et j’espère que c’est le cas), les références culturelles étaient nombreuses mais totalement inconnues par votre humble serviteur. Alors certes, on trouve quelques petites choses à se mettre sous la dent, avec un message politique sur la lutte des classes, l’obscurantisme face au progrès. Mais cela est totalement entravé par un récit sans rythme qui rend l’impression d’une succession de scénettes et par une narration brouillonne. À vouloir mystifier le lecteur Will Morris aura fini par me perdre. J’ai lu le titre jusqu’au bout, pour écrire cet article. Sans cela, j’aurais abandonné la lecture à la moitié de l’ouvrage, d’ennui.
Des bonnes choses quand même ?
La qualité de l’édition est splendide. Entre la couverture enluminée et le grand format, Gospel a bénéficié d’un tirage réalisé aux petits oignons par Urban Comics.
Le dessin de Will Morris demeure aussi agréable et vient amener le dynamisme qui fait cruellement défaut à l’écriture. Sans être grandiose, il se montre efficace et cohérent. Contrairement à l’écriture une fois de plus.
Gospel aurait aimé être le “Nom de la Rose”, mais demeure un récit brouillon, hermétique et sans rythme. Malgré une édition sublime et un dessin honnête qui ne permettront pas de sauver un titre peu intéressant. À oublier, vite.
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Cette critique a été écrite à partir d’un ouvrage envoyé gracieusement par l’éditeur.
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