Sandman Dead Boy Detectives
Point(s) fort(s) :
Les touches d'humour.
Les dessins.
Point(s) faible(s) :
La fin n'en est pas une.
Edwin Paine et Charles Rowland sont des écoliers anglais qui sont décédés. La mort ne signifie pas la fin de leur histoire. En tant que fantômes, ils mènent des enquêtes dans le monde occulte. Leur nouvelle affaire va les conduire dans le pensionnat tyrannique qui a précipité leur mort.
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Editeur : Urban Comics
Aucune affaire n’est trop étrange
Sandman Dead Boy Detectives est un titre que personne, ou presque, n’attendait chez Urban Comics. Il faut dire que le timing de l’éditeur n’est pas très bon puisque la série Netflix est sortie en avril et a été annulée depuis. Mais au-delà de cette tentative ratée de capitaliser sur l’effet, est-ce que l’album vaut le coup d’œil ?
Rentrée scolaire
Il n’est pas nécessaire d’avoir vu la série tant le lien est vague. Ni d’avoir lu les précédentes apparitions de Charles Rowland et Edwin Paine pour se lancer dans cet album. En effet, il suffit de lire l’introduction très exhaustive de Patrick Marcel, également le traducteur de cet ouvrage.
Le premier arc constitue certainement le moins bon de l’album. Il est là pour réintroduire les personnages principaux et lancer le personnage de Crystal Palace. Il débute de nouvelles intrigues (Mortnivie) et de nouveaux mystères (la famille de Charles). L’arc fait aussi table rase du passé avec une incursion dans le pensionnat où Charles et Edwin sont décédés. Cela fait beaucoup en à peine quatre numéros.
Le récit embrasse le genre fantastique.
Résurrection du plaisir de lire
Lorsque tout est en place, Sandman Dead Boy Detectives dévoile tout son potentiel. Une folie douce traverse le titre. Les parents de Crystal sont des clichés exacerbés d’artistes. Les scènes surréalistes s’enchainent. Les auteurs, Toby Litt et Mark Buckingham, embrassent le genre fantastique et toutes ses possibilités. Cela offre une lecture plaisante aux multiples touches d’humour. Même si la fin laisse une porte ouverte à une suite qui n’a pas eu lieu.
Les dessins sont signés par Mark Buckingham lors du premier arc. Il ne signe pas son meilleur travail, néanmoins cela reste qualitatif. Par la suite, il semble que d’autres dessinateurs parachèvent le travail de Buckingham. Ironiquement, la qualité est accentuée.
Sandman Dead Boy Detectives est une agréable surprise. Un comics à l’univers fantastique inventif et parfois drôle. Une réussite qui mérite sa publication.
Sandman Dead Boy Detectives a été gracieusement offert par l’éditeur à notre chroniqueur.
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Nico
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