[Review] Bumblebee
Point(s) Fort(s)
Les scènes sur Cybertron
Le respect de la licence
Point(s) Faibles(s)
Répondant parfaitement à cette tendance du teen movie “80’s”, Bumblebee est l’enfant à peine caché de E.T. et de Short Circuit.
Hommage finement déguisé, sans jamais être lourd ou appuyé, mixant à merveille ses influences et les codes du cinéma d’action actuel, une fois encore sans en abuser.
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Faut-il aller voir Bumblebee au cinéma ? Y-a-t’il encore quelque chose à attendre de la licence Transformers ? Voici la réponse.
Après 5 films réalisés par Michael Bay, divertissants mais imparfaits, et souvent vivement critiqués, on pouvait croire la franchise Transformers trop usée pour encore nous surprendre au cinéma.
C’était sans compter sur un film solo consacré à Bumblebee, réalisé par Travis Knight, rappeur et fils à papa au CV très clairsemé, sur lequel personne n’aurait parié un centime lorsqu’il a été annoncé.
Un amour de Coccinelle.
La guerre fait rage sur Cybertron, et Optimus Prime, leader des Autobots, demande à son fidèle soldat Bumblebee de se rendre sur la planète Terre en éclaireur.
La planète bleue doit permettre aux Autobots de quitter Cybertron, ravagée par les sanguinaires Decepticons, pour y préparer leur contre-attaque.
Mais attention, il est impératif pour Bumblebee de rester discret dans sa mission, au risque de tout faire capoter !
Évidemment, rien ne se passe comme prévu, et Bumblebee va bientôt devoir affronter des Decepticons envoyés pour l’éliminer : Shatter et Dropkick, qui se paient le luxe d’être des Triple Changers. Les amateurs apprécieront, comme ont dit !
Dans sa mission, le fidèle lieutenant d’Optimus Prime pourra compter sur une jeune humaine passionnée de mécanique : Charlie.
Mal dans sa peau, ne s’étant jamais remise du décès brutal de son père, et en conflit avec sa famille “idéale”, le personnage interprété par Hailee Steinfeld a tout du cliché de l’adolescente américaine héroïne de cinéma.
Pourtant, le capital sympathie du personnage est énorme, tout comme celui de son entourage, servant principalement de “comic relief”.
Une bonne tranche d’Energon.
L’humour est très présent dans le film, mais étonnement bien dosé.
Moi qui suis assez peu client de ce genre de procédé, j’ai été agréablement surpris.
Je me suis même bien marré par moment.
Le beau-père de Charlie est impayable, tout comme son prétendant. Pendant que John Cena fait du John Cena, aussi drôle et crédible que ma grand-mère déclamant du Shakespeare.
Mais tout ça fonctionne plutôt bien.
Les scènes de combat sur Cybertron, utilisées en introduction et comme flashbacks, justifient à elles seules d’aller voir ce film. Dynamiques, lisibles, mettant en scène des personnages incontournables, elle sont orgasmiques pour tout fan des Transformers qui se respecte !
Ces quelques minutes m’ont décroché la mâchoire et me font désormais rêver à un film se déroulant sur la planète natale des Autobots et des Decepticons !
Le design adopté pour les Transformers est proche de l’apparence classique des jouets et des personnages du dessin animé de 1984, une génération aujourd’hui appelée “G1”, ce qui ravira les fans de la première heure.
Un choix qui contraste avec celui des films de Michael Bay, qui donnait un aspect bien plus organique aux robots transformables.
You got the touch
Prenant place en 1987, le film brille par une série de références à cette époque, notamment musicales, la faculté du personnage à s’exprimer à l’aide des programmes radio étant évidemment un bon moyen d’en rajouter sans que cela soit totalement injustifié !
Tears for Fears, A-ha, Rick Astley, The Smiths, Simple Minds, Duran Duran et même Stan Bush, qui était déjà présent sur la bande originale du film animé Transformers en 1986, la liste est impressionnante.
Hommage finement déguisé, sans jamais être lourd ou appuyé, mixant à merveille ses influences et les codes du cinéma d’action actuel, une fois encore sans en abuser.
Roll out !
L’annonce d’un spin-off, qui n’en est finalement pas vraiment un, sur Bumblebee m’avait laissé indifférent. Je n’attendais plus grand chose des Transformers au cinéma et j’avais tort !
Pouvant à la fois servir de préquel aux films de Michael Bay et de nouveau départ pour la franchise au cinéma grâce à quelques retcons très positives placées en toute discrétion, Bumblebee est une vraie réussite.
Sincère, touchant, rythmé, mais jamais dans l’excès, le film de Travis Knight se place très haut dans sa catégorie, faisant de son réalisateur un homme à suivre à l’avenir !
Oubliez vos aprioris et vos réticences, et foncez voir Bumblebee, vous ne le regretterez pas !
Pour aller plus loin, découvrez l’histoire des Transformers chez Marvel Comics !
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