[Review] Spider-Man : New Generation/Into the Spider-Verse
Point(s) Fort(s)
Un scénario qui rend hommage à la figure de Spider-Man de fort belle façon
La BO de folie
L'écriture de Miles, Peter et Gwen
L'intégration visuelle du Spider-Verse
Point(s) Faibles(s)
Into the Spider-Verse est une sacrée baffe et, selon moi, le meilleur film de super-héros sorti cette année au cinéma. Profitant d’une animation dingue, d’un scénario qui rend hommage à la figure super-héroïque de Spidey, il est surtout la plus belle lettre d’amour adressée à Stan Lee et à Steve Ditko. Un bijou !
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Inspiré D'un Comics De : Marvel Comics
Dans le vide
Depuis la diffusion des premières images de ce New Generation/Into The Spider-Verse, je bavais d’impatience ! Enfin, des types semblaient vouloir nous proposer autre chose que ce que les films produits sur Spidey avaient eu à offrir. Le verdict est sans appel, si les films Spider-Man de ces dernières années vous ennuient, foncez voir celui-ci !
Une animation et une réalisation dingue
La première chose qui frappe, c’est la qualité de l’animation. Les bandes-annonces nous avaient prévenu, il y aurait des idées folles mais le résultat sur 1h50 de long-métrage est époustouflant, renvoyant à peu près tout ce qui a été fait ces dernières années dans les cordes.
Bien entendu, l’animation est le support rêvé pour mettre en images les aventures de nos super-héros. Les contraintes techniques sont désormais bien moindre et seule l’imagination devient une limite. Ce film le prouve. Il met parfaitement en scène l’univers des comics et donne le sentiment d’en lire avec cette animation légèrement saccadée comme si l’espace entre les cases venait couper les mouvements des personnages. Pourtant, comme lorsque tout bon dessinateur s’occupe d’un comics, tout est hyper précis, hyper cadré et chaque séquence démontre la puissance des animateurs.
En plus de ça, les mouvements de caméra sont complètement dingues, elle va dans tous les sens, suivant les personnages dans chacun de leurs déplacements et faisant preuve d’un sens artistique inouï.
Et impossible de faire l’impasse sur les mélanges de style qui fonctionnent un max. C’est notamment la rencontre entre tous les Spider qui va mettre cela en place. Le personnage de Miles incarne une animation très moderne, avec des effets d’aberration chromatiques partout tandis que certains adopteront d’autres styles, comme des aplats de couleur pour le Noir ou un style très délirant pour Peter Porker. Ce mélange fonctionne étonnamment bien et si la saturation des couleurs pourra en gêner certains, elle permet là aussi de rendre hommage aux premières colorisations des comics, très pétantes et que certains coloristes actuels continuent à utiliser (Matt Wilson, par exemple).
Un scénario en forme d’hommage à la figure de Spider-Man
Mais cette animation ne servirait à rien si le film se contentait d’un scénario basique et d’une origin story simple sur comment Miles devient Spider-Man.
Plutôt que de faire une histoire aussi simple, Phil Lord a décidé de s’en servir pour célébrer ce qu’est Spider-Man. A travers six figures issues de Spider-Verse, il parvient à démontrer que ce héros peut être n’importe qui, que ce soit un adulte, une jeune fille, un cochon ou un mec plongé dans un univers noir. Chacun aura une manière d’envisager le héros qui lui est propre (les animations différentes sont là pour le prouver, à mon sens) et chacun et chacune sera un Spidey différent/e mais qui aura été forgé/e dans le même moule.
Plutôt que de se contenter de reprendre l’origin story que tout le monde connait, le choix se porte sur Miles, un gamin qui veut juste vivre sa vie d’ado tranquillement mais que le destin va rappeler pour l’amener vers de plus grandes choses. C’est malin et ça va permettre au personnage de gagner un boost de popularité bien mérité. Il est l’une des versions alternatives les plus intéressantes de l’Homme-Araignée et l’équipe artistique lui sert un film respectueux de sa mythologie.
D’ailleurs, le film est hyper respectueux des comics, chacun des personnages issu du monde de Marvel est repris et respecté, parfois réarrangé pour coller à l’histoire mais à chaque fois, ce que le personnage est en profondeur montre un respect profond. On pourra néanmoins noter qu’au-delà de Peter, Gwen et Miles, les autres Spider-héros sont moins bien traités, servant surtout aux animateurs à s’éclater et étant finalement assez interchangeables avec d’autres héros issus du Spider-Verse.
On tient certainement là le plus bel hommage à la création de Stan Lee et Steve Ditko. Reprenant à la lettre le crédo de son cocréateur, il démontre que chacun, aussi différent soit-il dans ses motivations peut être un super-héros. Cela provoque forcément un pincement au cœur supplémentaire au vu de la disparition récente de Stan Lee mais que ce film soit le premier Marvel à sortir après sa mort est certainement le plus grand hommage qui pouvait lui être rendu.
Bref, Into the Spider-Verse est une sacrée baffe et, selon moi, le meilleur film de super-héros sorti cette année au cinéma. Profitant d’une animation dingue, d’un scénario qui rend hommage à la figure super-héroïque de Spidey, il est surtout la plus belle lettre d’amour adressée à Stan Lee et à Steve Ditko. Un bijou !
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