Spider-Geddon 1
Point(s) fort(s) :
Les dessins de Clayton Crain
Spidey PS4 fait son entrée dans les comics
Point(s) faible(s) :
Ce premier numéro de Spider-Geddon témoigne, à mon sens, du peu d’intérêt qu’a l’event. Passés les deux premiers chapitres prologue vraiment chouettes à lire, l’event en lui-même ne fait pas trépigner du tout et parait assez mécanique dans son exécution. Dommage, mais était-ce utile de faire une suite à Spider-Verse ?
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Editeur Kiosque : Panini Comics
L’avis de Comics Grincheux
Spider-Geddon 0
Histoire : Christos Gage, Jed MacKay Illustrations : Clayton Crain, Javier Garron Couleurs : Israel Silva
L’event commence ici mais en fait, non ! Ce numéro sert surtout à introduire dans les comics le Spider-Man du jeu-vidéo sorti sur PS4 l’année dernière.
Alors, ceux qui n’ont pas fait le jeu et voulaient le faire se feront spoiler des gros morceaux de l’histoire (même si les connaisseurs du comics les devinent aisément). En effet, on suit le Peter Parker Playstation après ses aventures vidéo-ludiques alors qu’il va rapidement rencontrer Otto redevenu le Spider-Man Supérieur. On retrouve le caractère très présomptueux du personnage, ce qui donne des situations souvent drôles avec le Peter très déconneur du jeu.
Mais bon, au-delà de ça, le numéro est relativement plat. Ils affrontent ensemble une menace assez mauvaise. Tout cela ne servant qu’à intégrer un nouveau Spidey dans le multi-verse déjà assez grand.
Heureusement, il y a les dessins de Clayton Crain avec son trait numérique et qui donne un cachet très particulier à l’ensemble. C’est vraiment superbe, pas figé et on se retrouve donc avec un numéro au scénario assez banal mais aux dessins qui relèvent l’ensemble.
Les dernières pages écrites par Jed MacKay permettent de réellement présenter la menace de l’event qui ne surprendra malheureusement personne.
Une note pour cette série :
Superior Octopus 1
Histoire : Christos Gage, Jed MacKay Illustrations : Mike Hawthorne, Mark Bagley Encrage : Wade Von Grawbadger, Craig Yeung Couleur : Jordie Bellaire, Dono Sanchez-Almara, Protobunker
Ce numéro présente le nouveau statu-quo de Otto après les différents événements de la série Amazing Spider-Man (avec Secret Empire, également) qui l’ont conduit à revenir.
On le découvre donc en justicier à San Francisco. On retrouve ainsi un personnage toujours aussi peu à l’aise pour la maîtrise des émotions mais aussi plus serein dans un nouveau rôle avec un costume assez sympathique.
Mais c’est surtout son nouveau statu-quo civil qui est intéressant à suivre. En effet, le personnage a une autre identité civile afin de masquer son retour et éviter que le spectre maléfique d’Otto Octavius ne le poursuive maintenant qu’il a changé de vie. Christos Gage n’a pas d’idées novatrices mais il fait le job très correctement à ce niveau en montrant le délicat équilibre entre les deux aspects de sa vie. Surtout que les démons du personnage ne sont pas loin.
Les dessins de Mike Hawthorne, sans être fabuleusement beaux sont très sympathiques avec des séquences d’action qui envoient. Ils excellent surtout pour les dialogues en civil mais sont desservis par une colorisation assez moyenne.
Là encore, les dernières pages par Jed MacKay se chargent de faire monter la sauce pour l’event !
Une note pour cette série :
Spider-Geddon 1
Histoire : Christos Gage Illustrations : Jorge Molina Couleur : David Curiel
Cette fois, c’est bon, c’est le début de l’event ! Là où Spider-Verse se posait comme une histoire sur Peter Parker confronté une fois de plus à Morlun et à sa famille, ici, les choses semblent différentes. À un tel point que l’on se demande ce qu’il va être possible de raconter. Le pire étant que les événements s’enchaînent avec un liant très ténu, prétexte à toujours plus de bourre-pifs !
On retrouve Otto Octavius mais ce qui saute aux yeux, c’est que le personnage est écrit de façon très étrange. J’ai eu le sentiment de voir un robot parler à la place d’Otto avec un enchaînement de phrases toutes faites et franchement pénibles. Christos Gage ne parvient pas à écrire aussi finement le personnage que Dan Slott ne le faisait. Ici, il se contente de singer le style mais ne parvient pas à faire exister le personnage. Dommage d’autant que le numéro introductif sur Otto laissait à penser que ce serait une bonne pioche.
L’histoire n’est pas non plus au beau fixe puisque c’est surtout un festival de bourre-pifs sans vraiment de profondeur qui se met en place. Même les quelques twists sont assez attendus et montrent surtout la stupidité des personnages.
Quant aux dessins de Jorge Molina, c’est assez agréable même si cela reste convenu, notamment dans la composition des pages. La colorisation de David Curiel permet de s’en prendre plein les yeux.
Une note pour cette série :
Spider-Geddon 2
Histoire : Christos Gage Illustrations : Jorge Molina Couleurs : David Curiel
Puisque je n’ai pas envie de spoiler, je ferai light. À la suite des événements légèrement catastrophiques du précédent numéro, la baston s’intensifie et le groupe des différents Spidey se divise en plusieurs équipes.
Les méchants sont maintenant clairement identifiés et ils font ce que l’on attend d’eux, là encore, sans grande surprise. L’ensemble du numéro n’est pas forcément déplaisant à lire mais tout parait très mécanique, souvent artificiel.
Une note pour cette série :
Vault of Spiders 1
Histoire : Jed MacCay, Cullen Bunn, Nilah Magruder, James Asmus Illustrations : Scott Koblish, Javier Pulido, Sheldon Vella, Alberto Albuquerque, Juan Gedeon Couleurs : Andres Mossa, Muntsa Vicente, Andrew Crossley
On nous présente un numéro centré sur plusieurs versions alternatives de Spider-Man. Les récits sont très sympathiques puisqu’ils proposent une certaine liberté à leurs artistes et leur permettent ainsi d’expérimenter à partir du concept du perso. Cela permet de prouver que le moule d’un super peut être extrêmement modulable.
Le plus gros défaut, c’est qu’ils sont vraiment courts (de 3 à 6 pages) et ne peuvent donc pas développer grand chose, au-delà de leur concept de base. Cela aurait fait des “Edge of” très cool à lire. Au demeurant, c’est le récit très manga que j’ai préféré.
Tout comme pour les histoires, on retrouve une galerie de styles visuels très différents, mais c’est encore une fois, le récit manga qui tire son épingle du jeu d’après moi.
Une note pour cette série :
Ce premier numéro de Spider-Geddon témoigne, à mon sens, du peu d’intérêt qu’a l’event. Passés les deux premiers chapitres prologue vraiment chouettes à lire, l’event en lui-même ne fait pas trépigner du tout et parait assez mécanique dans son exécution. Dommage, mais était-ce utile de faire une suite à Spider-Verse ?
Vous pouvez retrouver Spider-Geddon 1 chez Excalibur Comics avec une variante collector !
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