Amazing Grace
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John et Grace tentent de survivre dans une Amérique post-appocalypse où tout est chamboulé. Suivez leur quotidien entre humanité et horreur. La vie est loin d’être un long fleuve tranquille surtout quand on est une enfant de la bombe comme Grace. Un récit prenant et émouvant signé par Aurélien Ducoudray, papa de The Grocery.
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Editeur : Glénat Comics
Gracieux
Je me suis dit : “Tiens, j’ai 5 minutes avec mon café matinal, je vais lire le début d’Amazing Grace“. 30 minutes plus tard, je fermais le bouquin, mon café froid, j’avais terminé Amazing Grace. Tout ça pour vous dire que j’ai été aspiré par ce récit de Aurélien Ducoudray (auteur de The Grocery et Kidz) et Bruno Bessadi .
Amazing Grace nous plonge dans une Amérique post apocalypse nucléaire. Ici, pas de zombies mais tous les enfants nés au moment de la catastrophe nucléaire ont subit des mutations que l’on pourrait qualifier d’animales : poils, crocs, ongles transformés en griffes… L’acceptation de ces enfants est différente en fonction des personnes ou des communautés, certains les considèrent comme des monstres, les chassent et les tuent. D’autres les vénèrent et enfin d’autres les considèrent simplement comme leur enfant, comme John avec sa fille Grace. C’est dans leur quotidien que l’on va se plonger. En effet, la catastrophe, dont on ne sait que peu de choses au final, n’a pas eu pour seul effet une mutation chez les enfants. Toute l’économie, l’agriculture, l’industrie sont chamboulés et comme dans tout bon récit de ce genre, c’est la loi de la jungle pour survivre. Pour John, c’est d’autant plus difficile que sa fille Grace est une enfant de la bombe : il doit donc veiller sur elle avec attention, bien que parfois c’est elle qui veille sur lui au vue de ses “capacités”. Leur périple va les mener sur une exploitation d’oranges, où Grace va se lier d’amitié avec une autre de ces enfants exceptionnels.
Jusqu’ici rien de bien palpitant, la ligne directrice est assez classique, mais les épreuves que la petite famille traversent sont violentes, à la fois physiquement et verbalement. L’histoire coule assez simplement dans un faux rythme ponctué par des passages émouvants. Ayant lu la préface d’Aurélien Ducoudray, on reste cependant sur nos gardes, se préparant au pire à chaque page. La fin de ce premier tome monte brusquement en pression et j’avoue volontiers qu’une petite larme a coulé le long de ma joue.
Par contre, c’est très étrange, j’ai dévoré le livre, eu des moments d’émotions et je me suis attaché à la petite famille mais j’ai le sentiment que je vais très vite l’oublier. De la même manière, je ne suis pas non plus impatient d’avoir la suite.
Au dessin, Bruno Bessadi œuvre, accompagné de Fabien Alquier à la couleur, Je ne m’étalerai pas trop, on ne peut pas dire que ce soit un dessin qui me met par terre, pour moi c’est là où le titre pêche un peu, mais il est suffisamment maîtrisé pour que l’on s’attache à Grace et son père.
Amazing Grace est une histoire forte, crue d’une Amérique post apocalyptique légèrement différente de ce que l’on peut lire habituellement.
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