Apocaline : un câlin d’enfer
Point(s) fort(s) :
Le contraste choisi.
Pour parent et enfant.
Le dessin.
Point(s) faible(s) :
Elle est l’apocalypse de l’Enfer ! Je me suis laissé•e tenter par Apocaline : un câlin d’Enfer, un service presse de Glénat un peu moins habituel en nos pages. En son temps, Captain Talbot nous livrait souvent son avis sur des titres jeunesse. J’en ai également fait quelques uns par moment. Paradoxalement, avec le temps, […]
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Elle est l’apocalypse de l’Enfer !
Je me suis laissé•e tenter par Apocaline : un câlin d’Enfer, un service presse de Glénat un peu moins habituel en nos pages. En son temps, Captain Talbot nous livrait souvent son avis sur des titres jeunesse. J’en ai également fait quelques uns par moment. Paradoxalement, avec le temps, plus je partage mes lectures avec mon ainée, moins je livre ici mon ressenti. L’occasion d’un SP m’amène donc à nouveau sur ce terrain, même si le titre s’éloigne du comics comme on l’entend. Pour le bien ou le mal ?
Chaud les cœurs !
Apocaline est la fille de Satan, oui rien que ça. Et son arme diabolique préférée est … les câlins ! La fille du seigneur de l’Enfer est en effet une enfant débordant d’amour. Au grand désespoir de son père. Cela va mener à des scènes assez amusantes. Romain Pujol s’appuie sur un format classique dans le gag franco-belge, à savoir une série de petits récits courts. Ceux-ci ne sont toutefois pas conditionnés à une ou deux pages. En effet, les récits se suivent en prenant le temps nécessaire pour offrir à la fois une histoire qui se tient, une bonne dose de rire, et donner du volume à l’univers proposé. On se retrouve donc avec des moments à la longueur variable.
Apocaline est-elle l’enfer ?
J’ai ressenti une certaine vibe Dr Slump dans ma lecture. Comme Arale, Apocaline parait pleine d’innocence et d’insouciance. Et c’est ce contraste ou ce décalage avec le monde qui l’entoure qui va la rendre attachante autant qu’amusante au fil des pages. L’univers choisi colle très bien et amène une forme de miroir. Alors que Satan est l’incarnation de la terreur, Apocaline et ses envies de câlins deviennent son enfer. Est-ce que ce retournement de situation a un impact sur un jeune lectorat, j’en doute. Mais tout ce jeu de paradoxe a eu son effet sur moi.
Un mot sur le dessin, tout en douceur. Saïd Sassine nous offre un cadre magnifique, et des personnages charmants.
Apocaline : un câlin d’enfer est un titre jeunesse sans grande prétention et pourtant très agréable à la lecture, même pour l’adulte. Une lecture qu’on se plait à partager avec son enfant. Et des rires qui se partagent également.
Ils ont kiffé :
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