Arrowsmith Tome 1
Point(s) fort(s) :
La partie graphique.
L'évolution de Fletcher Arrowsmith.
Point(s) faible(s) :
1915. L’Europe est en guerre. Mais pas une guerre comme on la connaît. En effet, la magie et les créatures fantastiques font partie intégrantes de ce monde, et jouent un rôle primordial dans les combats. Fletcher Arrowsmith s’engage dans les Unites d’Élites Aérienne. Après une rapide formation, il part à la guerre.
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Editeur : Delcourt
Les sentiers de la gloire
Arrowsmith tome 1 est une œuvre qui réunit plusieurs grands noms du comics. Kurt Busiek, Carlos Pacheco, Jesus Merino et Alex Sinclair ont tous un C.V. comprenant des classiques de la BD américaine. Arrowsmith s’intègre facilement dans cette catégorie.
Si élégants dans leurs jolis uniformes
Le tome 1 d’Arrowsmith propose un mélange peu courant dans l’industrie du comics. Il s’agit d’une uchronie où les créatures du folklore et la magie ont influencé l’Histoire. Le récit se déroule lors de la Première Guerre Mondiale dont l’issue se joue grâce à des pouvoirs magiques et des créatures fantastiques.
Kurt Busiek écrit le récit initiatique de Fletcher Arrowsmith. Ce fils de forgeron quitte sa petite ville natale pour accomplir son rêve, rejoindre les Unités d’Élite Aérienne. Il sera rapidement formé pour partir à la guerre. Sur les fronts, la naïveté d’Arrowsmith sera vite écrasée par l’horreur de la guerre. Busiek y va crescendo dans la violence. Il débute avec de simples escarmouches entre soldats jusqu’à l’attaque d’une ville.
En filigrane, le scénariste critique la guerre. Il montre l’enrôlement des jeunes, Fletcher n’a que 16 ans ; et la formation sommaire. Celle-ci se veut très rapide. Il est plus important de partir rapidement au combat que d’être bien formé. Busiek montre la course à l’armement. Les deux camps cherchant à créer des armes faisant le plus de dégâts.
La Grande Guerre version Fantasy.
Une uchronie très vivante
Kurt Busiek crée un monde vaste et dense qui doit énormément à la mise en image de Carlos Pacheco. Le dessinateur propose un travail exemplaire. Il met en scène des pages grouillant de vie. Les cases sont très détaillées. Les compositions de pages sont variées. Les pleines et les doubles pages sont somptueuses. L’encrage de Jesus Merino ainsi que par les couleurs d’Alex Sinclair subliment le dessine de Carlos Pacheco. La partie graphique est éblouissante.
Delcourt a ajouté dans l’album une pléthore de bonus. Il y a le dossier de présentation qui été envoyé à un éditeur de Wildstorm, une explication de l’histoire alternative (de l’Atlantide à la Grande Guerre), mais aussi des couvertures et des esquisses.
Arrowsmith tome 1 est un titre exceptionnel. Le mélange de récit initiatique, de guerre et de fantasy fonctionne à merveille. Busiek et Pacheco ont créé une uchronie originale qui marque le lecteur.
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Nico
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