Batman Dark City tome 2
Point(s) fort(s) :
Les 20 pages dessinées par Jorge Jiménez.
Point(s) faible(s) :
Trop de situations débiles.
Scénario déjà lu plusieurs fois.
Batman a été envoyé dans une Gotham alternative. Celle-ci n’a pas connu de Batman, et est sous le joug d’une police oppressive. Bruce Wayne décide de sauver la ville, même s’il est affaibli suite à son combat face à Failsafe.
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Editeur : Urban Comics
Batman No Way Home
Chip Zdarsky continue son run tant attendu avec Batman Dark City tome 2. Le premier tome avait fait débat au sein de la rédaction de lescomics.fr. Ce ne sera pas le cas pour ce nouvel album puisque je suis le seul à avoir lu cette purge.
Créativité niveau zéro
Après le run ennuyant de James Tynion IV, je plaçais beaucoup d’espoir sur la prestation de Chip Zdarsky. J’ai vite déchanté, et ce tome 2 confirme la mauvaise impression laissée par le premier arc. Le scénario est loin d’être original. Bruce Wayne est dans une Gotham alternative dominée par une police autoritaire et violente dirigée par un super-vilain nommé Red Mask. Bruce se lance dans une croisade pour sauver la ville.
Le scénariste enchaîne les versions alternatives des personnages connus de l’univers de Batman. Par exemple, Harvey Dent est une version clichée et stupide de Judge Dredd. Zdarsky pousse le fan service à fond dans le dernier chapitre où Batman enchaîne les sauts dans le multivers et les rencontres avec d’autres Batman. C’est inintéressant.
Les dessins de Hawthorne ne marquent pas pour les bonnes raisons.
Je suis la vengeance lol
La chute depuis la Lune était ridicule et le scénariste a décidé de continuer dans cette direction. Batman chute d’un building, et s’en sort facilement. Il utilise sa grosse voix pour faire fuir un Superman alternatif. Les situations invraisemblables et débiles sont un peu trop courantes.
Si les évènements ne sont pas du tout passionnants, l’écriture de Batman n’est pas mieux. Zdarsky abuse de la voix-off où Batman voit le monde qu’en noir. On frise le cliché de Batman.
Étonnamment, le back-up consacré à Tim Drake est bien écrit. Zdarsky a trouvé la bonne voix pour le personnage. Tim est déterminé, charitable et intelligent. En plus, les dessins de Miguel Mendonça sont très beaux.
Jorge Jiménez s’amuse le temps de quelques pages.
L’effet Hawthorne
Malheureusement, l’histoire principale est visuellement moche. Mike Hawthorne propose un travail correct dans le premier chapitre, puis il décline. Les designs des personnages sont plats. Les visages sont trop souvent ratés.
Pour une obscure raison, Mikel Janin dessine 4 pages sans que cela ait un sens dans le récit. Au moins, les planches sont belles. Jorge Jiménez dessine les vingt dernières pages. Il réussit un tour de force en adaptant son style selon la Terre alternative où se déroule l’histoire.
Le back-up consacré à Tim et les quelques pages de Jiménez ne sont pas suffisants pour sauver Batman Dark City tome 2. Le scénario est au mieux convenu, et au pire vraiment con. Les dessins de Hawthorne sont d’un niveau faible. C’est le pire run que j’ai pu lire sur Batman.
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Nico
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