Le mélange parfait entre drame humain et action L'annual Les multiples thématiques parfaitement traitées par l'auteur
Point(s) faible(s) :
Un manque d'harmonie dans les dessins et l'encrage
En résumé
Ce tome 6 de Batman Detective Comics est excellent. Constituant le prologue avant la fin de son run, James Tynion IV en profite pour faire aboutir et exploser tout ce qu’il a construit auparavant. Le principal défaut vient des dessins, peu harmonieux entre eux.
Infos techniques
Scénario : James Tynion IV Dessin : Joe Bennett, Miguel Mendoça, Jesus Merino, Philippe Briones, Eddy Barrows Encrage : Salvador Regla, Marcio Loerzer, Ricardo Jaime, Diana Egea, Jesus Merino, Philippe Briones, Eber Ferreira Couleur : Jason Wright, Allen Passalaqua, Adriano Lucas Editeur : Urban Comics
Batman Detective Comics va bientôt se terminer et ce tome 6 se charge d’entamer la fin. Le titre l’indique, les Batmen vont chuter. Pourquoi ? Comment ? Tout cela va être expliquer ici.
Tout fait sens !
Pour ça, James Tynion IV réutilise tout ce qu’il a mis en place précédemment, notamment le Syndicat des Victimes ainsi que les réserves de Stephanie. La construction narrative de la série est, à ce titre, exemplaire et permet de comprendre que l’auteur n’a jamais construit une seule et même intrigue afin d’explorer Batman et son relationnel avec ses side-kicks, ersatz, bref, sa famille. Mais le personnage que James Tynion IV va mettre en avant est Gueule d’Argile/Boris. Le scénariste est un amoureux des monstres et cela transparaît plus que jamais ici.
A travers lui, c’est le thème de la rédemption que l’auteur explore. Grâce à l’exploration de sa relation avec Cassandra, on voit que l’ancien méchant a changé. L’annual placé à la fin du tome revient sur les origines du personnage, montrant toute sa complexité et sa richesse. Méchant trop souvent écarté ou réduit à l’état de destructeur, James Tynion IV réussit à lui donner une grande humanité. C’est aussi à travers Boris que se met en avant l’autre thème, à savoir, la responsabilité. Chaque individu du tome et de la série est désormais concerné par comment assumer ses actes et apprendre d’eux. Forcément, le Syndicat des Victimes est le premier concerné car il entend bien faire comprendre à Batman ce qu’il déclenche en enfilant le masque. Mais ce n’est pas tout et pour Tim, revenu dans le tome précédent, les questions ne cessent de s’accumuler pendant que Batman semble s’obstiner dans son fonctionnement habituel.
Un Batman plus gris
De ce côté-là, l’auteur peut parfois avoir tendance à forcer le trait, à tel point que l’on a l’impression que le justicier est parfois le méchant de l’histoire. Mais à bien y réfléchir, il traite de manière factuelle ce qui constitue le personnage. Grâce au point de vue de Stephanie, ce sont toutes les contradictions du combat de Batman qui resurgissent. Son embrigadement de jeunes gens, son incapacité à se remettre en question ou à gérer ses relations, etc. Ainsi, James Tynion IV construit un propos très intéressant sur le Chevalier Noir.
On se retrouve avec un tome qui réussit parfaitement à maîtriser le drame et à faire avancer l’intrigue. Les doutes de chacun nourrissent le drame, leur incapacité à grandir et à assumer leurs actes aussi. On a à faire à un tome très riche en thématiques, en drames, en dilemmes. Parfois, l’ensemble peut paraître trop chargé, cependant l’auteur parvient, grâce à des dialogues très bien écrits à rendre l’ensemble fluide et sans lourdeur.
Du côté des dessins, le travail de Joe Bennett est très bon, malgré un encrage assez irrégulier, mais grâce à son trait, il parvient à rendre le script de plus en plus sombre de l’auteur. Malheureusement, série publiée en format bimensuel aux États-Unis, les changements d’artistes sont fréquents et cela n’est pas très harmonieux. Heureusement, Eddy Barrows revient pour l’annual et ses planches sont magnifiques. Les mélanges de texture donnent des ambiances différentes qui permettent parfaitement de rendre compte des changements d’humeurs de Basil. Quant à la colorisation de Adriano Lucas, elle sublime l’ensemble.
Bref, ce tome 6 de Batman Detective Comics est excellent. Constituant le prologue avant la fin de son run, James Tynion IV en profite pour faire aboutir et exploser tout ce qu’il a construit auparavant. Le principal défaut vient des dessins, peu harmonieux entre eux.
Ils ont kiffé :
Vous pouvez retrouver Batman Detective Comics Tome 6 chez Excalibur Comics !
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Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite.
Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.
Ce tome 6 de Batman Detective Comics est excellent. Constituant le prologue avant la fin de son run, James Tynion IV en profite pour faire aboutir et exploser tout ce qu’il a construit auparavant. Le principal défaut vient des dessins, peu harmonieux entre eux.
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