Batman/Spawn
Point(s) fort(s) :
Point(s) faible(s) :
Trop court.
Urban publie trois fois la même histoire dans cet album.
La Cour des Hiboux conspire pour faire venir Al Simmons, alias Spawn dans leur monde. Manipulé Simmons s’attaque à Batman. Après un combat épique, les deux hommes comprennent ce qui se trame et décide s’associer pour obtenir chacun ce qu’ils souhaitent.
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Editeur : Urban Comics
Nostalgie/Nostalgie
Batman/Spawn ou la rencontre de deux monstres sacrés des comics. Ils sont déjà rencontrés deux fois par le passé. DC Comics a décidé d’appliquer l’expression « jamais deux sans trois » et de proposer un nouveau crossover.
Le style Todd McFarlane
Pour marquer le coup, l’éditeur a fait appel à Todd McFarlane, le créateur de Spawn, pour s’occuper du scénario. Pour les dessins, Greg Capullo a été engagé. L’artiste a un lien très fort avec les deux personnages. Le dessinateur a pris la relève de McFarlane lorsque celui-ci a abandonné les dessins de Spawn. Capullo est également le dessinateur principal du run de Scott Snyder sur le Chevalier Noir.
Le choix de l’équipe créative est pertinent et fait rêver. Malheureusement, le réveil est difficile. L’écriture de Todd McFarlane est, comme à son habitude, très lourde, limite pompeuse. Il y a beaucoup de texte en voix-off qui n’apporte pas grand-chose au récit. De plus, l’histoire est courte. Elle ne fait qu’une cinquantaine de pages, le sentiment que le récit est expédié est fortement présent à l’instar des facilités de scénario.
Greg Capullo propose une prestation de grande qualité.
Urban voit triple
Greg Capullo est un dessinateur talentueux qui ne cesse de s’améliorer. Il est le point fort de cet album. Chaque planche est magnifique. Les doubles pages feraient des posters géniaux. Certaines compositions mettant en parallèle Batman et Spawn sont simples, mais d’une efficacité redoutable. La partie graphique est un sans-faute, surtout qu’elle bénéficie des superbes couleurs de Dave McCaig.
L’énorme défaut de Batman/Spawn est que le récit ne fait qu’une cinquantaine de pages. Urban Comics a fait du remplissage pour proposer un album de 176 pages. Le lecteur a droit à la même histoire en noir et blanc, et en anglais. Puis, aux crayonnés de Greg Capullo. Cela fait trois fois la même histoire de 50 pages. Le tout vendu à 19€. Un très mauvais choix éditorial de la part d’Urban.
Batman/Spawn est un court récit de qualité moyenne qui vaut le coup d’œil pour le dessin de Capullo. Bien que l’album compte 176 pages, le lecteur paye pour 50 pages de récit et beaucoup de remplissage dispensable.
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Nico
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