Birds of Prey – Huntress
Point(s) fort(s) :
Distrayant par moments
Plastiquement agréable
Point(s) faible(s) :
Un rythme lent
Des compositions fades
Ce comics Birds of Prey Huntress n’est pas engageant. Il souffre bien entendu de la comparaison avec le récit proposé par Greg Rucka mais surtout, il manque d’engagement. Le rythme est lent et la psychologie des personnages est basique. Helena est monolithique, figé et très peu attachante à suivre. Une déception, donc.
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Editeur : Urban Comics
Chasseresse chassée
Huntress est déjà de retour dans ce comics estampillé Birds of Prey et proposé par Urban Comics. L’éditeur surfe sur la sortie du film avec sa couverture réalisée par Tula Lotay.
Autant le dire tout de suite, la couverture est la meilleure chose de ce comics que j’ai trouvé franchement moyen ! Forcément, il souffre de la comparaison avec Cry for Blood publié récemment. Greg Rucka reprenait les origines de Huntress avant Birds of Prey dans un excellent comics qui mixait cela dans un récit moderne qui creusait la psychologie de l’anti-héroïne.
Mini série, minis ambitions
Ici, on a le droit à la mini-série Year One reprenant uniquement les origines du personnage. En six numéros, on nous explique tout sur elle et l’environnement mafieux dans lequel elle gravite. Malheureusement, la psychologie de Huntress est très peu travaillée. En effet, elle ressemble à une femme énervée tout le temps, sans failles ni subtilités. Elle grogne, tape et a des réactions un peu faciles pour faire avancer le récit. Surtout, le cercle d’hommes gravitant autour d’elle a parfois plus d’importance sur elle. Contrairement au récit de Greg Rucka, le féminisme en prend un coup dans l’aile. Elle dépend beaucoup des hommes, que ce soit Sal ou Tony, flinguant les velléités d’indépendance de Helena.
C’est d’autant plus gênant que le récit fait, de manière large, dans la psychologie basse de comptoir. Les personnages écrits par Ivory Madison sont très creux, réfléchissant peu pour des empereurs du crime. Le rythme est dilué, le récit tend à être parasité par les bulles de pensées de Huntress, pas toujours utiles. Elles sont surtout trop longues, trop verbeuses. Comme les dialogues, contenant donc souvent des phrases inutiles. Renforçant l’unidimensionnalité des personnages, ils n’aident pas à rentrer dans l’histoire.
Les dessins de Cliff Richards n’aident pas non plus tant les compositions sont fades. Les dessins sont plastiquement jolis mais font très plats et sans vie. Les personnages sont figés, même dans les séquences d’action ou alors, ils ont des poses très étranges dans les scènes d’action. La colorisation est assez fade également, ne mettant pas en valeur les paysages de la Sicile ou la noirceur de Gotham City. Dommage.
Bref, ce comics Birds of Prey Huntress n’est pas engageant. Il souffre bien entendu de la comparaison avec le récit proposé par Greg Rucka mais surtout, il manque d’engagement. Le rythme est lent, dilué et la psychologie des personnages ne sort jamais grandi du récit. Surtout, Helena est monolithique, figé et très peu attachante à suivre. Une déception, donc.
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