Blackest Night tome 2
Point(s) fort(s) :
N'oublie pas la caractérisation des personnages.
Des dessins somptueux.
Nekron lance son armée de morts-vivants à l’assaut des derniers super-héros rescapés. Quand des membres de la Ligue de Justice succombent à son pouvoir et rejoignent les Black Lantern, c’est aux différents Corps interstellaires de s’interposer et de recruter, souvent malgré eux, des candidats pour une mission suicide.
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Editeur : Urban Comics
Après la sortie du premier tome en mai dans la collection Urban Nomad, c’est au tour du tome 2 de Blackest Night d’arriver sur les étals.
La première partie a su se montrer convaincante, mais est-ce que sa seconde moitié le sera tout autant ? Les Black Lanterns vont-ils gagner ? La réponse tout de suite !
Après la nuit noire…
À la fin du tome 1, Black Hand parvenait avec ses troupes, à tuer assez de personnages pour alimenter la batterie et invoquer Nekron. Ce tome 2 de Blackest Night ne perd pas de temps : la tension est toujours au maximum. Car non content de posséder les morts, Nekron veut aussi s’emparer des vivants qui l’ont floués, ceux et celles qui sont revenus à la vie !
Pendant ce temps à l’autre bout de l’univers, Hal traque les représentants manquants du corps des Lanterns pour recréer la lumière blanche. Seule cette force peut vaincre Nekron, l’incarnation des ténèbres et de la mort.
S’il y a une chose à retenir, c’est que l’action et l’épique se côtoient parfaitement. La tension du premier tome ne semble être que un simple aperçu face aux combats et enjeux de ce tome.
Mais au delà de l’action, les personnages sont très bien écrits. Que cela soit Hal et Sinestro, ou des personnages plus secondaires comme Atom. Chaque héros et vilain de cet event s’intègre parfaitement, y compris quand certains reçoivent des anneaux afin de renforcer les Lanterns existants.
De plus, John Stewart n’est pas oublié. En effet, le Green Lantern est isolé sur une planète qu’il a détruit par accident et revenu à la vie. Assailli par ces remords, sa caractérisation est excellente, prouvant la force de sa volonté.
…Vient le jour !
La conclusion de cet event est digne de celui-ci : épique tout en étant intime envers les personnages. Hal Jordan fait face une nouvelle fois au Spectre et à la mort. Atom fait son deuil. Les exemples sont nombreux dans ce récit. De plus, la fin, même si elle ouvre une autre histoire (Brightest Day) complète l’event. Certaines choses restent en suspens mais rien qui ne nuira au plaisir de la lecture.
Concernant les dessins, Ivan Reis et Doug Mankhe font des miracles. Certes, leur style est mainstream. Mais pour un event voulant attirer de nouveaux lecteurs, c’est exactement ce qu’il fallait. Geoff Johns a toujours su s’entourer des meilleurs artistes de DC Comics. (On peut aussi nommer Gary Frank ou Mikel Janin sur d’autres projets)
Les couleurs ne sont pas en reste. Le travail des coloristes est excellent sur cet event (il suffit de voir l’image ci-dessus pour s’en convaincre).
En conclusion, lisez Blackest Night. Il s’agit sans aucun doute d’un des meilleurs events de DC Comics. Non seulement accessible, c’est un blockbuster intelligent. De plus, il est disponible à petit prix dans la collection Urban Nomad. Alors, pourquoi se priver ?
Ce tome est disponible chez notre partenaire Excalibur Comics.
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