Blood Hunt 1 : Chasse sanguinaire

Blood Hunt : Ça va être croc noir.

Cela fait un moment que je n’ai pas lu du Marvel. Peu de temps, des events qui m’ont perdu et des histoires qui ont cessé de m’intéresser. J’ai même plusieurs changements de titre de retard sur les X-Men de l’ère Krakoa. Mais parce que le genre vampire et sanglant me plaît pas mal, j’ai voulu regarder ce nouvel event Marvel : Blood Hunt.

All New Retour chez Marvel

Comme je disais, je suis complètement ignare de la continuité actuelle. C’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai démarré ma lecture. Et histoire de faire bien, ayant opté pour la version collector du recueil, j’ai commencé par le petit fascicule. C’est un peu la “nouveauté” ici : à côté du recueil, on a une version pour public averti du récit principal. Plus de sang, plus de membres déchirés, plus de gore en somme. C’était aussi un peu ce que je recherchais aussi. Toujours est-il que donc, j’ai commencé par une lecture sans les tie-ins des diverses séries. Moins de contexte, pas du tout en fait car il n’y a pas d’éditorial pour situer. Et à ma grande surprise, cela ne m’a vraiment aucunement gênée. Le récit est assez direct, je n’ai pas regardé s’il y avait des préludes, je n’en ai pas eu besoin. Dans le recueil, on retrouve tout de même des éditos qui restent bienvenus.

En noir et rouge

La situation initiale est exposée dès l’entrée : des personnages (et là j’ai peut être un manque de background) partent en fumée noire bien dense dans l’atmosphère, un rapport avec la Force Noire et la dimension des ténèbres. Cela plonge alors le monde dans les ténèbres, coupé de la lumière du soleil. Le récit est d’ailleurs rythmé par une minuterie sur la “mort du soleil”. Dans le recueil complet, on en voit un peu plus sur le sujet via les séries annexes, principalement pour noter le caractère mondial (ou du moins répandu dans les États-Unis). Et alors le récit démarre et nos héroïnes et héros sont submergé•es par les créatures de la nuit suceuses de sang. On y retrouve notamment les Avengers, Spider-Man, Docteur Strange, Bloodline, et même des noms qui me parlaient à peine comme Tigra et Hunter’s Moon en lutte et en quête de réponses. Le récit est riche, et les séries se répondent parfaitement. Les changements de point de vue selon les tie-ins reprennent correctement les évènements. En effet Jed MacKay, au scénario de la moitié des titres, joue parfaitement entre les titres pour offrir un ensemble solide.

Âmes sensibles s’abstenir ?

Les différents artistes aux planches livrent également un ensemble très cohérent. On sent un plaisir dans l’exercice, un lâcher prise plaisant. Les vampires ont cette allure inquiétante, et on sent à la fois la tension et la terreur chez les civils. Ma référence dans le domaine vampirique reste American Vampire. Et si, pour moi, on atteint pas le niveau de Rafael Albuquerque, le travail des planches est sérieux. Pepe Larraz s’occupe du titre principal, et a ma préférence.
Bien évidemment, on est dans une ambiance sombre, dans une nuit noire éternelle, où le rouge explose dès que l’occasion se présente. Le défi dans ce genre de situation est de trouver l’équilibre entre l’obscurité qui doit nous peser et de garder une certaines lisibilité lorsqu’il le faut. C’est assez réussi de ce côté également.

Blood Hunt est une lecture que j’ai fortement appréciée. Ce n’est pas une approche que je pensais voir sur ce côté de l’univers Marvel, et ma curiosité sur le titre a été comblée. Et pouvoir y entrer sans avoir les dernières années en background est appréciable.

Ils ont kiffé :

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