Captain America Tome 8 – Le Procès de Captain America
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Point(s) fort(s) :
Une histoire prenante et dense
Une remise en question du titre de Captain America
Des dessins fabuleux
Point(s) faible(s) :
Une seconde partie plus rentre dedans
On en veut plus !
En résumé
Même si il est à inclure dans un gigantesque run, Le Procès de Captain America peut être lu indépendamment tant l’on sent que Brubaker a voulu faire de ces épisodes une saga à part entière. Intelligente et bien menée, elle remet en cause le titre de Captain America et se place facilement parmi les meilleures histoires du Captain.
Infos techniques
Scénario : Ed Brubaker Dessin : Chris Samnee, Jackson Guice, Daniel Acuna, Jackson Guice, Mitch Breitweiser, Ed McGuinness, Mike Deodato Jr Encrage : Mark Morales, Rick Magyar, Stefano Gaudiano, Dexter Vines, Tom Palmer Jr, Travis Charest Couleur : Laura Martin, Daniel Acuna, Rain Beredo, Jay David Ramos, Val Staples, Chris Sotomayor, Elisabeth Dismang Editeur : Panini Comics
Avoir ramené le personnage de Bucky Barnes d’entre les morts n’était pour Ed Brubaker que la première étape de son plan visant à révolutionner Captain America. La seconde était évidemment de faire de Bucky la nouvelle bannière étoilée et ce, après la mort de Steve Rogers à l’issue de la Civil War.
Seulement toutes les bonnes choses ont une fin et, avec ce dernier Deluxe, l’auteur clôt une partie importante de la vie de Bucky dans une histoire qui sent bon le scandale d’État et le thriller d’espionnage. Retour à la case départ pour Bucky Barnes qui, après avoir porté le costume de Captain America, se doit de répondre de ses crimes en tant que Soldat de l’hiver devant la justice américaine.
Découpé en deux parties, ce Deluxe est une excellente conclusion à toute un pan de la mythologie du Captain, mais aussi Ed Brubaker, qui doit confronter son personnage fétiche à ses actions commises dans le passé.
Bucky politique
Abandonnant une intrigue super héroïque pour quelque chose de plus politique, Brubaker prouve qu’il est un scénariste de talent puisque tout l’arc autour du procès de Bucky fait partie du meilleur de son run, prenant et intelligent et abordant des thématiques d’actualité, comme le rôle d’un symbole pour le peuple ou encore les travers judiciaire et la corruption, rien n’est laissé au hasard. Plus qu’un fan de super héros, Ed Brubaker aime les romans policiers et questionner sur le rôle d’un héros, cette saga y fait grandement écho malgré des restrictions d’ordre éditorial, dirais-je.
Si l’on s’intéresse à l’écriture des personnages, le scénariste joue à merveille avec les réactions de tous les protagonistes vis-à-vis de cette situation. Il s’agit clairement d’un excellent travail et malgré une seconde partie moins intéressante, qui fait le choix de plonger Bucky dans l’enfer dans son passé et qui ,malgré de sublimes planches, revient à un esprit plus super héroïque et ne sert au final que de teaser à la future mini-série du scénariste. Malgré tout, cette saga fait preuve d’un très haut niveau autant scénaristique que graphique, Brubaker est clairement celui qui a le mieux écrit Barnes et compris le potentiel du personnage. On ressent l’amour du scénariste pour le personnage et le fait qu’il lui en fasse baver fait parti pour moi d’un rituel servant à sa réinsertion dans l’univers Marvel.
En effet, Bucky est depuis son retour un personnage torturé, contrairement à Rogers. Il n’est pas idéaliste et ça se sent tant Brubaker souhaite faire de Bucky un martyr pour le peuple : il est celui qui est vu comme ayant trahi les siens, et les nombreux témoignages ont l’intelligence de ne prendre parti pour aucun des deux points de vues.
Côté graphique que ce soit Daniel Acuña, Jackson Guice ou encore l’excellent Chris Samnee, chacun fournit un superbe travail en raccord parfait avec le récit, qui a de fortes ressemblances en terme de tonalité avec le run de Brian M Bendis et Alex Maleev sur Daredevil. Mention spéciale au récit “Gulag” dont le graphisme et en particulier les couleurs lui donne un aspect très thriller pouvant rappeler des films comme “Shutter Island” de Martin Scorsese.
Même si il est à inclure dans un gigantesque run, Le Procès de Captain America peut être lu indépendamment tant l’on sent que Brubaker a voulu faire de ces épisodes une saga à part entière. Intelligente et bien menée, elle remet en cause le titre de Captain America et se place facilement parmi les meilleures histoires du Captain.
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Quand il n'est pas en hibernation ComicsQuest parle beaucoup (trop) de Bucky Barnes.
Accro aux sidekicks et à Scott Snyder, il est ce qu'on peut appeler l'atout "jeune" de la bande.
Même si il est à inclure dans un gigantesque run, Le Procès de Captain America peut être lu indépendamment tant l’on sent que Brubaker a voulu faire de ces épisodes une saga à part entière. Intelligente et bien menée, elle remet en cause le titre de Captain America et se place facilement parmi les meilleures histoires du Captain.
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