Catwoman Lonely City
Point(s) fort(s) :
Les dessins et les couleurs de Cliff Chiang
La réinvention de Gotham
Point(s) faible(s) :
Lors de la Nuit du Fou, Batman, certains de ses alliés, ainsi que le Joker sont décédés. Suite à cet événement, Selina Kyle a passé dix ans en prison. A sa sortie, Gotham a changé. Harvey Dent est maire. Une police presque militaire tient la ville. C’est dans ce nouvel nouvel environnement que Selina ressort le costume de Catwoman pour un dernier coup.
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Editeur : Urban Comics
Miaourveilleux
Le Black Label offre une grande liberté aux auteurs. Cliff Chiang en a profité pour Catwoman Lonely City. Il a créé le titre de A à Z puisqu’il a occupé les postes de scénariste, dessinateur, coloriste et même lettreur. Cela permet à Chiang de démontrer son immense talent.
Braquage à la Catwoman
Selina Kyle en conversation avec Edward Nygma.
Cliff Chiang écrit un récit de casse. Selina souhaite s’introduire dans la Batcave. Le déroulé est certes classique. Tous les poncifs du genre sont présents : formation de l’équipe, préparation, changement de dernière minute. Cependant, Chiang se démarque par ses personnages.
Catwoman Lonely City se situe dans un univers alternatif. Les personnages ont subis les affres du temps. Ce qui est encore trop rare dans les comics. Selina Kyle a 55 ans. Ses genoux sont douloureux, et elle est bien moins rapide qu’avant. Killer Croc s’est laissé aller. Poison Ivy est plus heureuse que jamais, et a pris quelques rondeurs. Edward Nygma est sobre, plus sage et moins porté sur les énigmes. Avec le temps, les super-vilains ont évolué de façon plus positive. Ils ne sont pas pour autant du bon côté de la loi. Les personnages sont les points forts de ce comics. Que ce soit dans leur caractérisation, leurs relations, et leur esprit de groupe, presque de famille.
Maestria visuelle
Catwoman dans un vieux costume.
L’histoire est accessible à tous pour peu que le lecteur ait un minimum de connaissances de l’univers DC. Dans le même temps, l’auteur s’adresse aux fans puisqu’il place de nombreux clins d’œil que ce soit des caméos ou des références à l’histoire de Catwoman.
Cliff Chiang se charge des dessins. Le seul mot qui me vient à l’esprit est sublime. Les expressions des visages sont très réussies. Le trait est détaillé. La composition des pages est limpide. Les couleurs, assurées aussi par Chiang, dans les tons chauds sont également éblouissantes. Je vous invite à voir la vidéo de Style Comics qui parle du travail visuel de Chiang bien mieux que moi.
Cliff Chiang réalise un tour de force avec Catwoman Lonely City. L’auteur excelle à tous les postes, que ce soit au scénario, aux dessins ou aux couleurs. Un titre à lire, à relire et à admirer.
Ils ont kiffé :
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Nico
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