Chimichanga Tome 2
Point(s) fort(s) :
Le décalage
Point(s) faible(s) :
Bienvenue dans le monde complètement décalé d’Eric Powel qui avec Chimichanga nous livre des histoires absurdes et pourtant porteuses de messages fort. Une fable émouvante et des personnages attachants à retrouver dans ce deuxième tome. Le dessin de Stéphanie Buscema colle parfaitement au récit .
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Editeur : Delcourt
J’aime l’absurde, j’ai adoré Shirtless Bear Fighter ou encore GrizzlyShark. Bref, quand il y a de l’absurde, je suis souvent au rendez-vous. Alors, quand on me dit “tiens, regarde l’histoire d’une petite fille barbichue qui se lie d’amitié avec un monstre poilu et qui vit dans un cirque”, une petite lumière s’allume au fond de moi
Chimichanga (le nom de l’énorme monstre poilu), raconte l’histoire de cette bête de son amie Lula (la fillette barbue). Ils vivent dans un cirque, Lula est plutôt joviale et positive, ce qui contraste beaucoup avec son monde. De plus, elle a la naïveté de son âge, ce qui occasionne un décalage souvent très drôle.
Dans ce tome, elle va rencontrer Raymond Pugnant évidemment surnommé Ray, allez savoir pourquoi. Ce Ray est lui aussi assez caractéristique car on ne voit jamais son visage, toujours caché derrière des cheveux, car c’est le pire visage du monde, rendant tout le monde malade ou effrayé. Ray et Lula vont bien sûr se lier d’amitié et leurs aventures vont leur faire rencontrer un cirque fantôme, une sorcière odorante ou encore les mener devant une foule de plouc prête à en découdre.
Attention, soyez prêt à lâcher prise pour attaquer ce livre, il faut avoir l’esprit ouvert et l’envie de rire, sinon vous passerez au travers. Tous les personnages, les répliques sont drôles et justement dosé dans l’absurde. Et n’allez pas croire qu’ Eric Powell (The Goon) vous raconte une aventure absurde sans queue ni tête, non les thèmes de l’acceptation de soi, des différences des autres mais aussi une certaine critique de la société et des lynchages publics sans fondement sont au cœur du livre. Il faudra s’armer d’une bonne dose de second degré pour profiter de Chimichanga pour en capter l’essence du livre.
Le dessin de Stéphanie Buscema a un petit côté livre de jeunesse qui renforce l’innocence de la petite fille barbue. Attention toute fois ce n’est pas un livre pour enfant, il y a suffisamment de monstre et dessin psychédélique pour effrayer les plus jeunes.
Chimichanga ne conviendra pas à tous le monde, l’univers particulier, l’absurde, la légèreté apparente des dialogues peut en refroidir plus d’un. Si toute fois vous êtes prêt a faire le plongeons allez y ça fait du bien.
Une fillette barbue et un monstre écervelé vous transporte dans un monde féerique rempli de monstre tordu et d’absurde. Un bon moment.
Ils ont kiffé :
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Captain Talbot
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