Clarity : le souffle de la vie
Point(s) fort(s) :
Belle édition
Point(s) faible(s) :
Manque de contexte
Clarity est un titre qui pourrait ne pas manquer de potentiel grâce à ses scènes d’actions nerveuses et son univers sympathique. C’était sans compter sur la qualité moyenne du dessin et le manque de mise en contexte dans la narration qui font de Clarity une lecture dispensable.
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Editeur : H2T
Un titre qui manque de souffle
Sur une Terre post-apocalyptique, seule une ville a su résister à l’anéantissement, oasis au milieu d’un désert infini. Un agent d’une faction inconnue et à la technologie très avancée tente d’infiltrer le dernier bastion de l’humanité pour de mystérieuses raisons.
L’avis de Primesinister
Me rendant chez l’un de mes libraires habituels, un peu déçu de la sobriété de mes emplettes, je pris Clarity dans le rayonnage, attiré par la jolie couverture bleutée et par l’accroche de la 4e de couverture. L’ouvrage me sembla bénéficier d’une belle édition et je me laissai tenter par un achat compulsif.
Grand mal m’en aura pris. Ce qui m’aura le plus plu dans ce titre se résumera aux trois lignes du paragraphe précédent.
Commençons par l’histoire. Primo, le pitch de la couverture vous révèle (sans rire) les deux tiers de l’intrigue. Forcément, lorsque j’ai entamé la lecture, j’ai été fortement décontenancé par la lenteur de la narration au niveau de la progression de l’histoire. Vu que j’attendais le développement du pitch qui n’est arrivé qu’à la moitié de l’ouvrage, c’est assez normal. Pour être honnête, je ne me suis pas trop ennuyé car en contrepartie la première moitié de Clarity fait la part belle à l’action, mettant en scène une course-poursuite plutôt agréable à suivre. Pour le reste, c’est bien vide. J’ai eu la sensation d’être maintenu dans un flou narratif totalement involontaire, avec très peu de mise en contexte. Je crois que l’on ne sait même pas comment se nomme cette ville qui est pourtant la dernière de la Terre entière. Je n’ai donc pas réellement réussi à m’intéresser à l’univers, aux personnages de l’histoire, et pour ainsi dire, je pense que j’ai fini par n’en avoir rien à faire de savoir si machin allait mourir et si bidule allait trouver ce qu’il cherche. Pour résumer en quatre lettres : OSEF !
Mais le point qui m’a le plus dérangé au final c’est le dessin. Au début, je l’ai trouvé un peu particulier, un peu comme celui de Guillaume Singelin. La comparaison entre ce dernier et Keiden (l’autrice, illustratrice et coloriste de Clarity) s’arrêtera ici. Car si le style de Singelin est inhabituel (très proche du manga), il est techniquement irréprochable. Malheureusement celui de Keiden m’a semblé très très brouillon et irrégulier, pour rester poli. Tout d’abord, je déplore l’usage à outrance du plan serré qui a le mérite de rendre le titre nerveux mais qui ne permet pas de donner vie à cette cité puisqu’on ne voit quasiment aucun arrière-plan. De plus, je trouve que la qualité du dessin décline très fortement à la moitié du tome, en particulier en ce qui concerne les visages qui sont franchement ratés, tant au niveau des traits que des jeux d’ombres. Les couleurs par contre sont plutôt agréables, avec une mention spéciale pour les scènes en tons bleus (comme la couverture) qui sont particulièrement immersives. J’ajouterai que les scènes d’action (je pense notamment à la poursuite du début de tome) sont bien réalisées et ne manquent pas de nervosité, nous plongeant assez facilement dans l’action.
Bref, Clarity est un titre qui pourrait ne pas manquer de potentiel, mais la qualité moyenne du dessin et le manque de mise en contexte dans la narration rendent l’ouvrage totalement dispensable selon moi.
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