Mais où est Alain Delon ?
Conan, Le peuple du Cercle Noir est le 8ème tome de cette collection offerte par Glénat. Les 8 tomes indépendants reprennent chacun une nouvelle écrite par Robert E. Howard par une équipe créative différente. Ici elle est adaptée par Sylvain Runberg et mise en image par Jae Kwang Park.
La BD nous plonge dans une contrée orientale. On apprend dans la postface signée Patrice Louinet, que cette influence lui vient de son travail sur son personnage de “El Borak” dans des aventures se situant en Afghanistan ou en Inde. L’auteur faisant ainsi d’une pierre, deux coups.
Nous sommes donc dans des contrées orientales en pleine guerre entre divers peuples. Conan est le chef des guerriers Afghulis et dès le début du tome, ils sont déjà en pleine bataille. Bataille pendant laquelle des hommes de ses troupes sont fait prisonniers. C’est le départ de l’intrigue. En effet, Conan le Cimmérien va n’avoir de cesse de vouloir les retrouver et les venger. Quête qui va le mener à affronter les prophètes noirs du cercle noir. C’est une aventure intense qui mêle action, mystère, magie et manigances. Les personnages sont charismatiques et solides comme à l’accoutumée avec Howard.
Des personnages charismatiques
Conan y est fier, sûr de lui, ne craignant ni la peur ni la douleur. Mais c’est dans les autres personnages que l’on trouve de l’intérêt, notamment avec deux rôles féminins forts. Yasmina femme centrale de ce tome, est une femme de pouvoir au tempérament bien trempé. Elle ne craint ni le danger ni l’adversité. Howard, et par extension Sylvain Runberg, la met sur un pied d’égalité avec les hommes mis à part le plan physique. C’est une meneuse qui sait diriger ces troupes. Et même si elle est malmenée dans cette histoire, elle reste sur ses positions. Howard ne tombe pas dans la facilité et elle ne tombe pas amoureuse de Conan allant même jusqu’à répondre à son défi.
La deuxième femme forte dans ce tome est Gitara la servante de Yasmina. Elle saura manipuler son homme, Khemsa, pour obtenir ce qu’elle désire, jouant ainsi un rôle capital dans l’intrigue.
Le dessin de Jae Kwang Park est assez curieux, entre du franco belge et du manga. surtout pour les visages. Il s’amuse dans les scènes de combat, pourtant certaines mêlant magie et épée, ne sont pas simples à illustrer. Sans pour autant être le meilleur dessin de la série, il nous transporte tranquillement dans cette aventure.
Tout n’est pas rose pour autant, j’ai trouvé l’utilisation de la narration en voix off omniprésente. Tellement présente qu’elle a tendance à ralentir la lecture. Point fort dommage au vue de l’intensité de l’action à base de poursuite et de combat. L’autre point qui m’a un peu perdu est l’usage de noms de peuple et de personnages très fantastiques. Complexifiant la lecture et me perdant parfois pour savoir de qui l’on parle.
Conan, le peuple du Cercle Noir est une aventure intense mais ralentie par une narration omniprésente jouant un rôle de frein alourdissant le récit.
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