Coyotes Tome 1
Point(s) fort(s) :
La construction narrative des flashbacks
Un univers sympathique
Point(s) faible(s) :
Des personnages peu captivants
Un rythme trop rapide
le premier tome de Coyotes m’a laissé avec un sentiment mitigé. Ce n’est pas un indispensable mais c’est une lecture sympathique, un peu trop gentillette par moment, notamment dans sa métaphore féministe très lisse mais qui fait passer un bon moment grâce à ses scènes d’action.
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Editeur : Hi Comics
C’est pour mieux te harceler, mon enfant !
Ce tome 1 de Coyotes nous présente la nouvelle création de Sean Lewis, auteur de The Few, premier titre publié par HiComics, aux côtés de Rick & Morty. C’était un choix audacieux à l’époque que Matt et moi-même avions beaucoup aimé. J’avais donc hâte de lire le nouveau titre de ce scénariste prometteur.
Manque de liant
Arrivé à la fin de la lecture, j’ai eu un sentiment très étrange. Le comics n’est pas raté, loin de là mais je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire, à m’accrocher aux personnages et à leurs péripéties. Pourtant, le récit est bourré de qualités. L’histoire est une réactualisation féministe-light du conte Le petit chaperon rouge. On retrouve une ado à cape rouge qui combat des loups-garous servant de métaphore aux prédateurs sexuels. Elle est assistée dans son combat par d’autres femmes, notamment des vieilles et une matrone. Là où l’histoire réussit, c’est à faire une bonne métaphore, c’est gentillet, ça donne bonne conscience mais ça ne va jamais loin. Les réflexions ne sont pas poussées et on reste finalement dans un comics d’action.
Action et univers attractif !
Du coup, est-ce que l’action fait le job ? Oui, surtout parce que la dessinatrice, Caitlin Yarsky a un style vif, très dynamique et précis. On n’est pas au niveau de certains grands comme Mateus Santolouco mais honnêtement, c’est très réussi. Ce qui est aussi assez bien, c’est que les différents personnages utilisent des armes différentes, donnant lieu à des combats variés.
L’autre aspect qui marche, c’est l’univers. Car si la métaphore est gentillette, elle est néanmoins bien fichue avec une bonne reprise du mythe des loups-garous, intéressante et intelligente. L’univers fonctionne aussi à travers des flash-backs. Chaque numéro se conclut par un retour en arrière qui s’intéresse à un personnage spécifique. Si mon attachement envers eux ne s’est pas renforcé, j’ai trouvé que ces séquences étaient les parties les mieux écrites du comics. Calmes et posées, ces moments prennent le temps de reposer la personnalité des personnages et surtout, ils permettent de creuser un point évoqué dans le chapitre. Intelligent dans la construction, j’ai retrouvé ce que j’avais aimé chez Sean Lewis dans The Few. Dommage que le reste ne soit pas plus travaillé et fouillé.
Bref, le premier tome de Coyotes m’a laissé avec un sentiment mitigé. Ce n’est pas un indispensable mais c’est une lecture sympathique, un peu trop gentillette par moment, notamment dans sa métaphore féministe très lisse mais qui fait passer un bon moment grâce à ses scènes d’action.
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