Daredevil – L’homme sans peur

Allez-y, les yeux fermés !

Il est vrai une j’ai tendance à laisser Daredevil de côté assez souvent dans mes choix en librairie. Et franchement, j’ai souvent tort de faire ce choix, car à chaque fois que je tente l’aventure je suis rarement déçu.

Cette fois, c’est notre partenariat avec Sequencity (allez tester, vous avez 2 mois d’offert au service preum’s en suivant ce lien) qui a mis Daredevil sur mon chemin. Il s’agit d’une histoire One-Shot qui vient conclure le run de Charles Soule (All-new Daredevil chez Panini Comics).
Rassurez-vous, il peut se lire indépendamment de ce qui précède, on comprendra aisément l’histoire. Il faut cependant avoir quelques connaissance sur l’univers de Daredevil. Il s’agit aussi d’un coup d’envoi au run de Chip Zdarsky.

Maintenant qu’on connaît la position articulaire de ce Daredevil, voyons ce qu’il nous réserve. Matt Murdock se retrouve à l’hôpital, salement amoché. On apprend rapidement qu’il a été renversé par un camion en sauvant la vie de quelqu’un. Dès lors, le livre est un huis-clos à l’hôpital et dans la tête de Matt Murdock. Une histoire psychologique, relatant le combat d’un homme face à ses démons. On retrouve les haut, les bas, l’envie de laisser tomber de tout abandonner. Alors certes c’est un huis-clos mais le défilé au chevet de Daredevil est impressionnant, je ne vais pas vous dévoiler qui vient je vous laisse le découvrir. Mais chaque visite, chaque discussion trouve sont impact dans le combat de Murdock.

Daredevil – l’Homme sans peur – accessible ?

La limite à lire ce tome sans le run précédent vient des références qui sont faites ne trouveront pas le même écho que pour un lecteur assidue. La force de Jed MacKay est que néanmoins on comprend tout, surtout car il place des flash-backs pour les illustrer. Reste quelques zones d’ombre autours de la relation entre Daredevil et certains personnages.

Ce tome n’est pas une bonne porte d’entrée dans l’univers de Daredevil mais est une porte d’entrée pour préparer la suite en plus d’être une bonne histoire. Lire un comics dont le récit est un peu moins dans le feu de l’action, qui prend un peu de recul sur le personnage est toujours un moment particulier. Jed MacKay, le fait très bien en retissant le parcours de l’homme sans peur et en le mettant au pied du mur.

Le travail graphique est très propre, le combat intérieur de Matt Murdock nous plonge vraiment dans le malaise. On se projette aisément à sa place et franchement “la cène” de la fin, ne me dites pas qu’elle n’a pas d’écho particulier.

Daredevil par Jed MacKay nous offre un Daredevil vulnérable qui va devoir aller chercher au fond de lui. Un combat intense et psychologique qui vous tiendra en halène.

Ils ont kiffé :