Daredevil par Brubaker tome 3
Point(s) fort(s) :
Un run solide.
Les dessins de Michael Lark et David Aja.
Point(s) faible(s) :
L'histoire se termine sur un cliffhanger.
Mister Fear a porté un dur coup au moral de Daredevil. Matt Murdock se morfond dans son désarroi lorsque Dakota North le pousse à défendre un condamné à mort. Ce dernier prétend être le coupable d’un triple meurtre. Le diable de Hell’s Kitchen est pourtant persuadé de son innocence.
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Editeur : Panini Comics
Creuser plus profond
Daredevil par Brubaker tome 3, dans cette nouvelle édition, marque la fin de la prestation d’Ed Brubaker et de Michael Lark. Jusqu’à présent le run est consistant, et n’a pas à rougir de la comparaison avec ses prédécesseurs. Le scénariste réussit-il sa chute ?
Vaincre la dépression
L’album se divise en quatre arcs. Le premier « cruel et inhabituel » est co-écrit par Greg Rucka, reformant le trio créatif de Gotham Central. Matt Murdock est psychologiquement au plus bas suite aux événements du tome 2. Il est engagé pour défendre un condamné à mort. L’enquête est retorse et réserve quelques rebondissements. Rucka oblige, il y a une forte mise en avant d’un personnage féminin. Dakota North, la détective du cabinet, partage l’affiche avec Daredevil. Un arc tellement excellent qu’il est le meilleur de l’album.
La suite est de qualité, mais il faut reconnaître qu’elle est un petit cran en-dessous. Un annual et un numéro spécial forment le deuxième arc. Ils introduisent le personnage de la Tarentule. Ande Parks aide au scénario. Leandro Fernandez et Chris Samnee dessinent dans leur style très reconnaissable.
Jeu de main, jeu de vilain
Le troisième arc est un prélude à l’arc final. Ed Brubaker introduit des nouveaux éléments (Lady Bullseye, la Main). Si la fin est inattendue, le déroulé est très classique et moins palpitant que le premier arc.
Le dernier arc remonte d’un cran. Il commence par un épisode magnifiquement dessiné par David Aja consacré au Caïd. Brubaker insuffle une tension permanente avec une guerre entre plusieurs factions. Le récit est prenant. Michael Lark se donne à fond aux dessins lors de tout l’album. Il instille une ambiance polar bien poisseuse, propose des combats dynamiques et violents.
À l’instar du run de Bendis et Maleev, le principal défaut de la prestation de Brubaker et Lark est que l’histoire se termine sur un cliffhanger. La conclusion n’en est pas une.
Daredevil par Brubaker tome 3 termine un run solide. Il souffre des mêmes défauts et qualités que les tomes précédents. Le scénario est efficace mais manque un peu de surprises, à l’exception de la fin qui laissera le lecteur sur sa… faim.
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