Dawnrunner #1
Point(s) fort(s) :
Le twist de fin intriguant.
Point(s) faible(s) :
Dans un futur proche, un portail s’est ouvert en Amérique du Sud. Des Kaijus appelés Tetzas en sortent et font des ravages. Les humains sont obligés de s’entraider. Les nations disparaissent au profit des corporations. Cela permet la création de Méchas pour endiguer la menace.
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Editeur : Hi Comics
Il parait que c’est le comics de l’année
Hi Comics avait une conférence dédiée lors du dernier Paris Fan Festival. Lors de ladite conférence, les spectateurs ont reçu le Dawnrunner #1 en cadeau. L’éditeur mise énormément sur le titre, et cela se sent.
L’influence Pacific Rim
Dawnrunner #1 se déroule dans un futur où des kaijus sortent d’un portail, et où les humains se sont associés pour créer des robots géants pour affronter la menace. Oui, cela rappelle fortement Pacific Rim de Guillermo Del Toro.
Dans ce premier numéro, Ram V présente l’univers. Le début est très cinématographique avec la description du monde de Dawnrunner. Si la base est très habituelle, le scénariste ajoute une couche supplémentaire. Les Mechas sont l’affaire de corporations. Les combats entre monstres et robots sont des shows télévisés. Les pilotes de Mechas, dont l’héroïne Anita Marr, sont surmédiatisés. Le scénario classique de ce premier numéro connaît un revirement avec le twist de fin. Ce cliffhanger donne envie de lire la suite.
L’inspiration Evangelion
L’indéniable point fort de cette preview est le dessin. Evan Cagle est un artiste rare pour les intérieurs. Il est plus connu pour ses couvertures. Celles de Batman Nocturne par exemple. Ses séquences de combat manquent un peu de lisibilité. C’est le seul défaut que je lui trouve. Les dessins de Cagle sont dynamiques et précis. Le world-building est très réussi.
L’extrait offert se veut être une preview de l’édition noir et blanc grand format. Le noir et blanc met bien avant le travail de l’artiste. Le grand format est certes plus grand qu’un comics classique, mais il fait seulement la taille d’une BD franco-belge classique.
Dawnrunner #1 est qualifié de bijou dans la postface par Sullivan, directeur de Hi Comics. Il faut tempérer ce discours marketing. Ce premier numéro marque par son visuel. Le scénario, par contre, est classique, mais le twist final promet de belles choses.
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Nico
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