Deathstroke Rebirth Tome 4
Point(s) fort(s) :
Le dernier chapitre, passionnant
Des pistes narratives intrigantes
Point(s) faible(s) :
Des planches parfois brouillonnes
Ce tome 4 de Deathstroke Rebirth continue la lignée entreprise par Christopher Priest. Tout se base sur le relationnel et forcément, cela donne un récit au rythme lent mais qui cherche avant tout à creuser la psyché des personnages en étudiant sous tous les angles possibles la perversité de son personnage principal.
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Editeur : Urban Comics
Pas de rédemption
Deathstroke Rebirth est de retour pour un tome 4 après avoir fait un détour chez les Teen Titans et les Titans pour le crossover Le contrat Lazare, qu’il est donc impératif d’avoir lu !
Je pense que vous devez commencer à être habitués mais Christopher Priest oblige, Deathstroke Rebirth est une série complexe, dense et touffue. En effet, en choisissant de prendre à bras-le-corps les relations familiales pour le moins complexes qui existent chez les Wilson, l’auteur dispose d’un boulevard afin de proposer des trahisons, des coups bas et des tensions démultipliées. Eh bien, soyez heureux, ce tome ci est très riche de ce côté !
Slade moins méfiant, en défiance
En effet, à la suite de sa prise de conscience, Slade décide de fonder une équipe de super-héros, Defiance, avec son fils et sa fille, Kid Flash, Power Girl et Terra. Autant dire qu’avec de tels individus, les crises ne sont pas loin et si Deathstroke a décidé de ne plus tuer, il n’est pas revenu sur son besoin compulsif de manipuler tout le monde. Dès lors, on se retrouve face à une interrogation permanente : Slade est-il honnête ou non ?
L’auteur s’amuse forcément à instiller le doute dans notre esprit et les membres de l’équipe se posent également des questions de ce côté-là. Par conséquent, Christopher Priest continue de creuser la personnalité de Slade mais en intégrant encore plus fortement Jericho, Adeline et Rose dans le récit, il multiplie les rancœurs et les possibilités de conflits ouverts. Surtout, il s’amuse à les réunir dans cet endroit confiné qu’est le QG de l’équipe, maximisant les sources de tensions. Ce qui frappe, c’est à quel point personne n’arrive à refaire confiance au personnage après toutes les crasses qu’il a commises. Pourtant, ils sont tous présents dans Defiance mais on les sent plus chercher à guetter et observer Deathstroke que réellement participer.
Boucle bouclée ?
Le scénariste ponctue également son récit de quelques pistes qu’il va explorer dans le futur et conclut l’ensemble du tome par un chapitre qui revient en détail sur la vie de Slade Wilson. Cela va permettre d’avoir des débuts de réponse quant aux origines des problèmes de cette famille totalement dysfonctionnelle. À côté de cela, les autres membres de Defiance font pour le moment de la figuration, servant surtout de catalyseur à la famille Wilson.
Du côté des dessins, on retrouve principalement Diogenes Neves qui assure un travail propre même si l’ensemble manque quand même d’un petit quelque chose. C’est parfois brouillon, manquant de finesse. Pourtant, le découpage est souvent très dynamique, notamment dans une séquence avec Wally. Le chapitre dessiné par Carlo Pagulayan est quant à lui superbe, fin, dynamique et précis.
Bref, ce tome 4 de Deathstroke Rebirth continue la lignée entreprise par Christopher Priest avec un focus complet sur cette famille dysfonctionnelle que sont les Wilson. Tout se base sur le relationnel et forcément, cela donne un récit au rythme lent mais qui cherche avant tout à creuser la psyché des personnages en étudiant sous tous les angles possibles la perversité de son personnage principal.
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