Deathstroke Rebirth Tome 7
Point(s) fort(s) :
Une insertion réussie dans Year of the vilain
Les dessins
La mise en avant réussie de Rose et Jericho
Point(s) faible(s) :
Inutilement complexe parfois
Mercenaire en terre ! Ce tome 7 de Deathstroke Rebirth signe la fin des aventures du mercenaire pas disert. Tout au long de son run, Christopher Priest n’a cessé d’interroger le personnage, ce qu’il est vis-à-vis de sa famille notamment. Les Wilson furent au centre du récit et, maintenant que Slade est mort, ils doivent […]
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Editeur : Urban Comics
Mercenaire en terre !
Ce tome 7 de Deathstroke Rebirth signe la fin des aventures du mercenaire pas disert. Tout au long de son run, Christopher Priest n’a cessé d’interroger le personnage, ce qu’il est vis-à-vis de sa famille notamment. Les Wilson furent au centre du récit et, maintenant que Slade est mort, ils doivent apprendre à gérer sans leur moteur.
Jericho Rebirth
Car cette famille dysfonctionnelle que le scénariste s’est amusé à mettre en scène tient tout de même grâce à Slade, ses mensonges, ses manipulations, ses tours de passe-passe sont autant de moyens de faire tenir sa famille. Surtout ses enfants qui, dans ce tome, prenne le devant de la scène. C’est notamment Jericho qui va se retrouver face à Lex Luthor. Christopher Priest utilise le contexte de Year of the Vilain (de manière plus ou moins contrainte) afin de renforcer les pouvoirs du fils de Slade.
Difficile d’en dire plus sans spoiler car le tome regorge de surprises. Notons néanmoins que le scénariste utilise intelligemment à la fois le contexte de Year of the Vilain mais aussi le concept du Multivers noir. Grâce à ça, il met un point final à son analyse de la famille Wilson. Toutefois, arrivé à la fin du tome, si je comprends parfaitement où a voulu l’auteur, je reste avec sur ma faim. Comme pour le dernier tome, je trouve que le scénariste complexifie parfois inutilement son intrigue avec des éléments périphériques pas très utiles.
Finalement, je reste avec l’idée que passé l’arc Defiance, Christopher Priest avait déjà achevé son œuvre sur le personnage. Comme son run sur Black Panther, les débuts étaient tonitruants et le reste fût de moins facture, allant souvent dans tous les sens, malgré un propos intéressant à chaque fois.
En ce qui concerne les dessins, c’est très beau, comme souvent dans la série. Très à l’aise que ce soit dans les combats ou les dialogues, Carlo Pagulayan et Fernando Pasarin sont bons en toutes circonstances et aident à nous impliquer dans ce dernier tome.
Bref, pour sa fin, le tome 7 de Deathstroke Rebirth montre un Chrisopher Priest toujours à l’aise pour explorer la famille Wilson. S’il parvient à s’insérer dans les concepts les plus flingués de DC Comics avec une aisance remarquable, son discours tourne en rond et se fait parfois complexe pour rien.
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