Docteur Fatalis Tome 1
Point(s) fort(s) :
Les dialogues.
Un complot politique intéressant...
Point(s) faible(s) :
Les dessins aux visages laids.
Ce tome 1 de Docteur Fatalis est très bon. Mettant en scène un Fatalis acculé, plongé en pleine crise existentielle et politique, Christopher Cantwell parvient à dresser un portrait tout en nuance du personnage. Subtil sur le plan psychologique, le tome manque de dessins vraiment aboutis pour totalement convaincre.
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Editeur : Panini Comics
Fatalement imparfait !
Docteur Fatalis revient dans une nouvelle série qui, d’après la postface de Salvador Larroca, le dessinateur, sera relativement courte. Ce sera un bon point pour d’autres et cela ne semble pas gênant puisque l’ampleur de la série semble limitée à un grand arc.
Pour scénariser cela, on retrouve Christopher Cantwell, scénariste peu connu chez nous. Il a créé la série Halt and Catch Fire qui montrait les débuts du web et a créé le comics She could fly, inédit chez nous. Il signe ici son premier travail pour Marvel et c’est vraiment une très bonne surprise ! On retrouve ce bon Fatalis ou Doom pour les anglophones alors qu’il est pris dans une conspiration visant à le destituer. On retrouve donc l’adversaire des Quatre Fantastiques acculé, dos au mur et qui va utiliser son intelligence pour se sortir de ce marasme.
Docteur égocentré
Ce qui intéresse ici Christopher Cantwell, c’est d’analyser le personnage. Il est montré dans toute sa complexité, de manière assez fine, notamment grâce aux cases de pensées. Bien plus qu’un vilain, Docteur Fatalis est surtout un anti-héros, un personnage souvent cruel et parfois généreux. Cette ambivalence se ressent dans la gouvernance de son pays. Un complot politique se met en place au moment où il a des visions d’un autre lui, heureux et posé. C’est quelque chose qu’il a eu l’habitude d’entrevoir sans jamais l’atteindre. Le scénariste en profite donc pour secouer son personnage. Dans le fonds, c’est surtout l’histoire d’un homme en pleine crise existentielle.
Ainsi, le scénariste va lui en faire subir pas mal, le mettant très souvent en difficulté. La manipulation politique sera perçue notamment du point de vue de Victoire. Le personnage introduit par Dan Slott dans le tome 3 de ses Quatre Fantastiques cherche à découvrir ce qui se camoufle derrière tout cette machination. Cet aspect manque souvent de rythme, avançant lentement malgré quelques twists bien sentis. Aussi, ne vous attendez pas à un récit d’action, ici, les dialogues font avancer les intrigues.
Beau masque, vilain visage
Du côté des dessins, Salvador Larroca fait le job minimum. Ses visages sont toujours aussi peu agréables à regarder, semblant figés. Mais, heureusement, le masque de Fatalis masque souvent ce défaut. Les décors sont jolis mais le tout manque de finesse et de soin, notamment pour les perspectives. Surtout, la colorisation n’aide vraiment pas. Les couleurs ne sont pas harmonieuses, soit trop criardes, soit trop fades et je me suis souvent dit que cela manquait de dynamisme.
Bref, ce tome 1 de Docteur Fatalis est très bon. Mettant en scène un Fatalis acculé, plongé en pleine crise existentielle et politique, Christopher Cantwell parvient à dresser un portrait tout en nuance du personnage. Subtil sur le plan psychologique, le tome manque de dessins vraiment aboutis pour totalement convaincre.
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