Dracula – Universal Monsters
Point(s) fort(s) :
Le dessin de Simmonds.
Point(s) faible(s) :
La collection d’Urban Comics consacrée aux montres des studios Universal débute avec Dracula. Une adaptation du célébrissime roman de Bram Stoker par James Tynion IV (the Nice House on the Lake) et Martin Simmonds (the Department of Truth). Un titre où le célèbre seigneur des ténèbres passe au second plan.
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Editeur : Urban Comics
Renfield dans ta chambre
Dracula – Universal Monsters est le premier titre de la collection Universal Monsters, proposée par Urban Comics. Collection consacrée aux créatures horrifiques des célèbres studios de cinéma américains. James Tynion IV (The Nice House on the Lake) et Martin Simmonds (The Department of Truth) nous proposent une énième resucée (j’en suis fier de celle-ci) du roman de Bram Stoker.
Dracula est proposé par les éditions Urban Comics au prix de 20€ pour 128 pages.
Je ne suis pas un héros
Dracula – Universal Monsters, n’est au final qu’une ombre en second plan dans ce récit. Car, à mon sens, c’est Renfield qui occupe le devant de la scène. Tant au niveau des dialogues, que de l’investissement graphique. Pour rappel, Renfield, est le serviteur de Dracula, son valet, qui finit interné en psychiatrie à son arrivée à Londres. Et ce parti pris du duo Tynion IV – Simmonds permet au titre de se démarquer de la pléthore d’adaptations version 9e art du plus célèbre des vampires.
Un Dracula, mais sans Dracula
En effet, James Tynion IV donne une épaisse consistance à ce personnage secondaire, le rendant à la fois repoussant, déconcertant de folie mais aussi – je vous le jure – quasi attendrissant. Cela ressort aussi grâce au travail de Martin Simmonds. Ce dernier offre à ce personnage un traitement de premier plan, avec une mise en lumière d’un blanc inquiétant qui gomme tous les traits de son visage et le fait ressortir de la brume rougeâtre des pages.
Raining blood
Le style de Simmonds colle parfaitement au thème. Ses constructions de pages déstructurées, sans cases, rendent parfois une impression de collage. Cela renforce le sentiment du lecteur de se situer au bord de la folie. Sa colorisation faîte de particules rouges éclabousse le récit, mettant le sang comme valeur suprême et omniprésente. Le reste, fait de sépia, de gris aqueux, telles les pages d’un livre ancien mortifié d’humidité donne un charme séculaire et savoureux au titre.
Nobody’s perfect
Dracula – Universal Monsters, malgré mon engouement, souffre de léger défauts. Tout d’abord, si le titre à le mérite d’être complet en 128 pages, cela se fait au détriment de certains éléments narratifs. Je pense notamment au combat final Van Helsing – Dracula, pourtant mis à l’honneur au cinéma dans le film avec Peter Cushing, est ni plus ni moins expédié. On a dû mal à croire que l’une des créatures les plus mythiques et puissantes de la pop-culture, succombe sous les coups d’un vieillard alcoolique en quelques secondes. Oui, oui, je sais, c’est un parti pris de l’auteur, mais cela m’a tout de même dérangé.
Bref, parmi les nombreux titres consacré à Dracula, celui-ci vaut clairement le détour. Entre l’angle narratif qui met Renfield au centre du récit et le dessin sublime de Simmonds, difficile de ne pas y trouver son compte !
Ils ont kiffé :
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Cette critique a été rédigée à partir d’un exemplaire presse fourni gracieusement par l’éditeur à notre chroniqueur.
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