Fantastic Four 1234
Point(s) fort(s) :
Une utilisation intelligente et respectueuse des personnages
Des dessins adaptés au ton de l'histoire
De bonnes idées ici et là
Point(s) faible(s) :
Un dessin qui ne plaira pas à tout le monde
Fantastic Four 1234 est probablement l’une des moins bonnes histoires de Grant Morrison. Cependant, si vous désirez lire tout ce que l’écossais a pu écrire, que vous soyez tout simplement un fan des Quatre Fantastiques ou bien, encore, que vous désirez lire un bon récit les mettant en scène et ne demandant aucun pré-acquis, 1234 est fait pour vous.
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Editeur : Panini Comics
Je veux juste être traité comme tout le monde.
Lorsque l’on pense à ce qu’a écrit Grant Morrison chez Marvel, on pense volontiers à ses nouveaux X-Men et un peu moins à son histoire sur la famille la plus célèbre de la Maison des Idées : les Quatre Fantastiques. Voyons voir ensemble ce que donne Fantastic Four 1234 !
Dépression dans la mif !
Fidèle à lui-même, Grant Morrison décide d’inscrire 1234 dans un contexte particulier et inédit pour l’époque : Reed Richard y délaisse sa femme pour se consacrer à ses recherches, Susan Storm vit péniblement la situation, Ben Grimm ne supporte plus le corps dans lequel il est coincé et Johnny Storm n’en peut plus de la vie en communauté qu’il partage avec ces derniers… En plus de leur situation interne compliquée, la famille devra faire face à son pire ennemi : Victor Von Doom.
Vous l’aurez compris, l’écossais opte ici pour une approche sombre et dépressive, chose rare pour les Quatre Fantastiques. L’histoire est déstabilisante et est bien loin des paillettes que l’on retrouve traditionnellement au sein des histoires des Quatre Fantastiques et c’est précisément cette originalité qui représente la plus grande qualité du récit. L’écossais écrit avec originalité les personnages à sa disposition et, ce, sans jamais les trahir.
Trop classique…
Néanmoins, si le ton est surprenant, l’histoire, quant à elle, pèche par un classicisme assez surprenant pour un récit de la plume de Grant Morrison. Malgré quelques petites trouvailles bien senties, 1234 surprend assez rarement. Mais ne vous méprenez pas, l’histoire se lit avec intérêt jusqu’à sa toute fin mais on était en droit de s’attendre à plus de la part d’un auteur tel que Grant Morrison.
Graphiquement, je peux difficilement dire que je sois très friand du style de Jae Lee mais il faut bien reconnaître que son trait sied parfaitement au ton sombre et dépressif du récit. Il s’agit clairement d’une sensibilité personnelle et je suis certain que le dessin plaira à beaucoup d’entre vous.
Fantastic Four 1234 est probablement l’une des moins bonnes histoires de Grant Morrison. Cependant, si vous désirez lire tout ce que l’écossais a pu écrire, que vous soyez tout simplement un fan des Quatre Fantastiques ou bien, encore, que vous désirez lire un bon récit les mettant en scène et ne demandant aucun pré-acquis, 1234 est fait pour vous.
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