Flash Rebirth Tome 7

Voyage, voyage !

Et c’est reparti pour le bolide DC Comics ! Flash Rebirth se poursuit avec ce tome 7 et les critique aussi ! Après la Flash War pas si guerrière que ça mais néanmoins intéressante, Barry Allen va devoir voyager autour du monde pour en apprendre plus sur les nouvelles Forces qui viennent d’apparaître.

C’est en effet une conséquence de la fin de Batman : Metal, de nouvelles Forces se sont révélées : la Force Sagace, la Force Colosse et la Force Tranquille. Dans un premier temps, elles se manifestent via les Lascars pour ensuite nécessiter un élargissement des horizons.

Exploration de personnalité

Dans un premier temps, le scénariste, Joshua Williamson va en profiter pour explorer la psyché de deux membres des Lascars : le Charlatan et Heatwave. En effet, chacune des forces qu’ils vont expérimenter va permettre à l’auteur de les analyser et d’offrir un portrait dans la droite lignée du run de Geoff Johns.

Forcément, c’est le référentiel utilisé par le créateur de Nailbiter mais il parvient à s’émanciper à certains moments. Dans ce tome, c’est clairement là qu’il se situe. Ces nouvelles Forces permettent de donner plus d’intérêt et de profondeur à des vilains souvent présentés comme étant de seconde zone. C’est notamment la partie sur Heatwave qui m’a beaucoup intéressé à travers un portrait classique mais efficace et touchant du vilain.

Voyage, voyage

Par la suite, c’est un voyage que va effectuer Barry pour en apprendre plus sur ces Forces et tenter de les comprendre. Dès lors, Joshua Williamson change de dynamique pour son Flash Rebirth. Alors que le bolide était enfermé dans sa ville, ici, il va explorer le monde et se mettre en danger. C’est aussi la présence de Iris qui offre une nouvelle tonalité à la série. Cela fait du bien car l’auteur ne s’enferme pas dans la monotonie.

D’autant que les porteurs des nouvelles Forces sont assez sympathiques à suivre. Si je craignais une structure fortement répétitive, Joshua Williamson s’en sort grâce à des twists bien trouvés tout au long du récit. Le rythme est donc très rapide, parfois trop, avec des enchaînements de mini-arcs en trois parties, insérés dans un plus grand ensemble.

Du côté de la partie graphique, Scott Kolins rappellera encore le run de Geoff Johns. Autant être honnête, je n’aime pas son trait. Je ne l’aime pas beaucoup sur les rééditions Geoff Johns présente, je ne l’aime toujours pas maintenant. Son trait est brouillon, éparpillé dans tous les sens et ne me procure rien. Cependant, Christian Duce et Rafa Sandoval s’en sortent parfaitement. Les compositions sont dynamiques, sans être des merveilles d’originalité, elles tiennent la route. Surtout, la colorisation de Tomeu Morey donne beaucoup de cachet et de relief aux dessins de Rafa Sandoval.

Bref, on pourra être critique avec ce tome 7 de Flash Rebirth mais il est de bonne facture. Sans crier au génie, le scénario de Joshua Williamson tient la route grâce à un bon rythme, une écriture solide des personnages et des twists bien gérés. Les dessins sont bons, à part Scott Kolins, confirmant une série DC Comics solide, à défaut d’être très originale.